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![]() Pro-FilFestival de Berlin 2018 |
Alonso Ruizpalacios © Berlinale 2018
Gael García Bernal© Alejandra Carvajal
Encore un film inspiré de faits réels, cette fois du vol spectaculaire, le soir de Noël en 1985, d’un grand nombre de pièces d’art précolombien du Musée d’anthropologie de Mexico. La presse insinuait alors qu’une bande très organisée devait être à l’origine du vol, alors qu’il ne s’agissait que de deux étudiants qui n’avaient absolument pas réalisé ce qu’ils faisaient.
Je ne sais pas jusqu’à quel point le film est fidèle aux événements, mais Gaël Garcia Bernal est parfait (comme d’habitude) dans le rôle de l’étudiant attardé qui, au font, ne sait pas ce qu’il fait. Son personnage vient d’une bonne famille bourgeoise, il a tout ce dont il a besoin, pourquoi un tel acte ? C’est le point intéressant du film qui nous raconte le voyage des deux jeunes après le vol pour essayer de revendre leur trésor, puis simplement de se cacher, jusqu’au retour chez les parents. Juan dit au-revoir à ses parents en leur confessant son acte avant de se mettre dans une situation où la police ne pouvait pas ne pas l’arrêter – en prenant tout sur lui. Alors pourquoi ? Oui, au fond, il avait tout – sauf la reconnaissance du père. Quand votre père vous tient pour un bon-à-rien, jusqu’où êtes vous prêt à aller pour exister ?
Synopsis : Juan et Wilson sont d’éternels étudiants, vivant toujours chez leurs parents. Ils projètent un coup invraisemblable : voler des objets du patrimoine maya d’une valeur inestimable au musée d’anthropologie de Mexico city. Malgré le fait qu’ils sont absolument pas fait pour ça, ils réussissent leur coup – mais les objets sont invendables, et les voilà pris au piège de leur audace dont ils n’avaient pas mesuré l’impact.
Waltraud Verlaguet