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Festival de Locarno 2014

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© Festival de Locarno 2014


Réalisation : Eran Riklis
Interprètes: Tawfeek Barhom, Yael Abecassis, Ali Suliman, Michael Mushonov, Danielle Kitzis
Photographie : Michael Wiesweg
Musique : Yonatan Riklis
Costumes : Hamada Atallah
Scénario : Sayed Kashua
Montage : Richard Marizy

Dancing Arabs, Israël, France, Allemagne 2014, 105 min. Sélection Piazza grande

© Festival de Locarno 2014

Comment être amis quand tout vous pousse à être ennemis ?

Eyad a tout pour réussir, il est intelligent, non-violent – mais il est arabe en Israël. Son père fait tout pour qu'il puisse intégrer la meilleure école. Il y réussit. Tous les espoirs sont permis. Il se lie d'amitié avec un jeune juif, Jonathan, atteint d'amyotrophie. Il tombe amoureux d'une jeune juive, Naomi, qui devient sa petite amie. Leur liaison est découverte et pour ne pas compromettre l'avenir de sa bien-aimé, I quitte l'école. Il travaille comme serveur et compte passer les examens en externe. Naomie d'abord continue à le fréquenter, mais devant l'offre d'une brillante carrière dans l'armée – qui nécessite d'être irréprochable – elle finit par le quitter.

L'image de cette jeune fille, particulièrement belle et lumineuse dans son nouvel uniforme, me fait penser à l'expression d'une amie écrivain allemande, Renate Finckh, qui parle à propos des jeunes filles des jeunesses hitlériennes du « nous en blouse blanche » (« das weißbebluste Wir ») – un blanc qui scelle une identité communautaire exclusive de tous les autres.

Quant à Eyad, il passe ses examens avec brio, et par un subterfuge les fait passer également à son ami malade. Mais son avenir est bouché, sauf que, par un autre subterfuge, autrement plus douloureux celui-là, il peut espérer trouver une voie - en renonçant à son identité.

Bien filmé, bien joué, c'est l'histoire de jeunes broyés par l'histoire. Quand est-ce que cela s'arrêtera ?

Synopsis : Eyad qui a grandi dans une ville arabe d'Israël se voit offrir l'opportunité d'intégrer un prestigieux pensionnat israélite à Jérusalem. Premier et seul Arabe à y être accepté, il tente désespérément de s'adapter à ses camarades de classe juifs et à la société israélienne. Il sympathise bientôt avec Jonathan, un garçon atteint de dystrophie musculaire, jusqu'à faire partie de sa famille en épaulant Edna, la mère célibataire de Jonathan. Étranger, Eyad cherche à s'intégrer, même s'il ne sait pas vraiment à qui ou à quoi. Il tombe amoureux de Naomi, une jeune juive, mais est sommé de quitter l'école quand on découvre leur relation. Il réalise alors que, pour être accepté, il doit renoncer à son identité. Face à ce dilemme, Eyad va devoir prendre une décision qui changera sa vie à jamais.

Waltraud Verlaguet

Festival de Locarno 2014, Sélection Piazza grande

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