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Festival de Locarno 2016

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Les vies chinoises de Uli Sigg (The Chinese Lives of Uli Sigg)

de Michael Schindhelm (Suisse 2016, 1h33) documentaire.

Les vies chinoises de Uli Sigg

Uli Sigg est un citoyen suisse, qui monta en Chine (1979) la première 'joint venture' (entreprise à capitaux étrangers en partenariat) : c'était Schindler, fournisseur d'ascenseurs qui allaient rencontrer après quelques années un marché fabuleux avec le surgissement des innombrables gratte-ciels ! Puis il y fut ambassadeur de son pays, et constitua une phénoménale collection d'art contemporain chinois dont il a légué la plus grand partie à un musée installé à Hong-Kong.

Le documentaire est passionnant à plusieurs titres : fascinante plongée, depuis ses débuts, dans la mutation historique qui, d'un pays crève-la-faim à la mort de Mao, allait faire en 30 ans la deuxième puissance économique mondiale ; découverte impressionnante d'une création artistique chinoise dont la vigueur et l'inventivité sont étonnantes ; fréquentation, dans le milieu des affaires, du pouvoir, ou de l'art, de personnalités qui, en racontant Uli Sigg et leur propre existence d'alors. nous font vivre, depuis des perspectives parfois très contrastées, ces temps et leurs tensions.

C'est sur le héros de cette histoire que l'on en apprend le moins, et toute hagiographie est absente de cet excellent documentaire. On se doute qu'il dut avoir une capacité de travail, d'organisation, et une intelligence humaine, de premier plan. Aï Wei Wei, qu'il fit inviter à la biennale de Venise et fit connaître au monde (y compris la Chine!) dit de lui : « C'est le plus petit Occidental que j'aie jamais rencontré ! », ce qui pourrait bien être vrai. Il fit construire pour le musée de Hong-Kong (M+) un gratte-ciel qui se veut lui-même une œuvre d'art, par les architectes déjà responsables (toujours grâce à lui) du stade olympique de Pékin 'le nid d'oiseau'. Et on ne peut manquer de relever ici que c'est au Festival del Film Locarno qu'un Conseiller fédéral lui proposa de devenir ambassadeur à Pékin.

Jacques Vercueil

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