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Festival de Berlin 2019

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Avec Zorica Nusheva, Labina Mitevska, Simeon Moni Damevski, Suad Begovski, Violeta Shapkovska

Teona Strugar Mitevska est née en 1974 à Skopje. Elle joue au cinéma depuis qu’elle est enfant, a étudié d’abord la peinture et l’art, avant de faire des études de cinéma à New York. Après un court métrage elle réalise son premier long en 2004, How I killed a Saint, primé à Rotterdam. I am from Titiv Veles est primé en 2007 à Sarajévo, The Woman who brushed up her  a été sélectionné dans le Panorama de la Berlinale 2012. En 2014 elle réalise un documentaire sur mère Thérésa,Teresa And I. En 2017 elle a montré, toujours dans la section Panorama, When The Day Had no Name.

Dieu extiste, son nom est Petrunya (Gospod postoi, imeto i'e Petrunija)

Réalisé par Teona Strugar Mitevska, Belgique, Slovénie, Croatie, France, , République de Macédoine du Nord, 2019, 100min.

Zorica Nusheva © sistersandbrothermitevski

Synopsis : Le jour des rois, en Macédoine, le pope jette une croix dans le fleuve et tous les jeunes hommes plongent. Celui qui le ramène est le gagnant et la croix doit lui apporter la bonne fortune pendant une année. Mais cette année, c’est une jeune femme qui a ramené la croix.

Le film est inspiré de faits réels qui se sont passés en 2004. Il s’agit d’une coutume dans l’Eglise orthodoxe de Europe de l’Est, largement répandue. Seulement les jeunes hommes ont le droit de plonger. L’acte de Petrunija est vu comme un sacrilège, une offense contre l’Eglise, l’Etat et les hommes en général.

Avec beaucoup d’humour, cet humour si particulier de beaucoup de films des pays de l’Est, la réalisatrice raconte les prémisses et les conséquences de ce « faux-pas » contre la bienséance générale, comment la police veut l’intimider – mais ne peut pas l’arrêter puisqu’il ne s’agit pas d’un délit – comment le pope essaie de sauver la face en appelant à sa foi, comment les hommes la violentent et l’injurient et que même sa mère a honte d’elle – alors qu’elle tient bon. Une journaliste vient à son secours et plaide sa cause devant le public – et la mère change de cap.

C’est raffraîchissant.

Waltraud Verlaguet

Prix du jury œcumenique Berlin 2019

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