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Festival de Berlin 2019

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Avec Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra, Stéphane Bak, Mohamed Djouhri

André Téchiné, grande figure du cinéma français, n’a pas besoin d’être présenté ici.

L'adieu à la nuit

Réalisé par André Téchiné, France, Allemagne, 2019, 104min.

Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein © Curiosa, Adieu à la nuit 2019

Synopsis : Muriel a un élevage de chevaux et une plantation d’amandiers qu’elle gère ensemble avec son partenaire du Maghreb. C’est une femme forte qui a passé son enfance et sa jeunesse en Algérie, sa vie semble harmonieuse et accomplie. Elle reçoit la visite de son petit-fils adoré, Alex, qu’elle a élevé après la mort accidentelle de sa mère. Il dit qu’il veut s’installer au Canada où il aurait trouvé un job. Mais Muriel se rend compte qu’Alex a des intentions bien différentes et que le but de son voyage est autrement dangereux. Son amour de jeunesse, Lila, semble également impliquée plus profondément que Muriel ne le pense d’abord. Le jeune homme devient de plus en plus un étranger pour elle, elle n’arrive pas à comprendre son changement radical. Quand elle se rend compte qu’aucune discussion ne pourra y changer quelque chose, elle se voit prise dans le dilemme entre amour et inquiétude et prend une solution radicale.

Une histoire de famille qui prend vite une tournure politique pleine d’actualité. Cela pose des problèmes pour lesquels il n’y a pas de réponses simples, mais qui doivent être posées.

Le film est beau et Catherine Deneuve dans le rôle de la grand-mère est une grande actrice (sauf peut-être quand, après plusieurs jours à l’hôpital où elle refuse de manger et de parler, on la voit au fond de son lit parfaitement maquillée – ce n’est pas crédible). Par rapport au synopsis publié dans le catalogue du festival, les amandiers sont devenus des cerisiers.

Mais le personnage du garçon est trop unidimensionnel, il manque de complexité, d’autant que l’ombre d’un passé non-dit en Algérie plane comme explication entre le lignes. On comprend trop vite qu’il s’est radicalisé, surtout au contact de sa copine, il va vers son but en ligne directe, il est rattrapé par la police, point. La seule discussion qui pourrait être de fond est celle avec le terroriste repenti, mais elle se limite à deux phrases et se termine par un coup de pelle.

Dommage. Des questions doivent être posées, certes, mais dans toute leur complexité.

Waltraud Verlaguet

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