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Festival de Berlin

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De Peter Greenaway

Peter Greenaway © DigiDaan

Pays-Bas/Mexique/Finlande/Belgique 105 minutes

Avec : Elmer Bäck, Luis Alberti, Rasmus Slatis, Jacob Öhrman, Maya Zapata, Lisa Owen, Stelio Savante

Synopsis :

1931, Eisenstein se rend à Guanajuato pour tourner son film Que viva Mexico ! Il arrive avec le sentiment de supériorité d’une star internationale, mais au contact d’une autre culture et de sa façon de gérer la mort, il découvre une autre révolution – et son propre corps. Dans ce pays sensuel, et suite à des difficultés avec son financier américain, il commence à mettre en question le régime de Staline. D’un réalisateur conceptuel il évolue vers un artiste intéressé par la condition humaine.

Le regard du cinéaste recompose de manière nouvelle les signifiants de la culture mexicaine. A travers de très gros plans, des images multiples et un montage dramatisant, Greenaway peint un portrait d’Eisenstein avec ses propres moyens.

Eisenstein in Guanajuato

(Sélection Officielle)

Elmer Bäck © Berlinale 2015

Le style est baroque-expressionniste – je ne suis pas particulièrement fan de cette exubérance, mais elle est fidèle à son sujet. Le réalisateur connaît bien Eisenstein pour l’avoir étudié dans les moindres détails. Il raconte avec beaucoup d’humour comment ce dernier découvre son homosexualité, ‘crime’ bientôt puni en Russie par déportation en Sibérie comme nous l’apprend le générique de fin. Ce personnage me semble finalement assez pitoyable, Dandy sûr de lui au comportement excentrique, souffrant d’inhibition sexuelle. D’être ‘débauché’ par son guide mexicain l’ouvre à la sensualité – certaines scènes frisent le porno - et le rend capable d’aimer. Mais qu’est-ce qu’il parle ! Et à quelle vitesse ! A donner le tournis.
Son visa expiré, Eisenstein doit retourner en Russie où il n’aura jamais l’autorisation de monter les rushs tournés au Mexique. Ils sont dispersés dans le monde, plusieurs versions en existent montées par d’autres, mais comme le génie d’Eisenstein repose surtout sur le montage, aucune ne reflète son travail. Après ces dix jours au Mexique, son travail sera plus profond. Je veux bien, mais au final, j’aurais préféré ne pas le voir sous cet angle.

Waltraud Verlaguet

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