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Archive des éditos

Edito : février 2014

Et maintenant on va où ?

Appelé à succéder à Alain Le Goanvic à la présidence du Conseil d’administration de Pro-Fil, ma première pensée est de le remercier pour l’action qu’il a menée pendant quatre ans. Il laisse une association pleine de vitalité, dont les membres se sont accrus de plus de 20 % en trois ans, une revue de grande qualité et fort appréciée et un site internet dont la richesse croit chaque jour.

Alors, n’y a t-il plus rien à faire ? Certes non, notre association a un défi à relever, défi que nous avons longuement évoqué lors de notre dernier Conseil d’administration et que l’on pourrait appeler le « défi géographique ». Ce défi géographique a deux faces, une face externe et une face interne.

La face externe se résume à une question : comment créer des groupes dans de nouvelles villes ? Nous sommes face en effet à une situation paradoxale. Les groupes existants fonctionnent bien, leurs membres sont contents de se retrouver chaque mois dans une ambiance amicale pour discuter de films nouveaux, très peu partent, signe de l’attachement qu’ils portent à leur association. Et malgré cela, nous avons beaucoup de mal à créer de nouveaux groupes. D’immenses territoires et de très nombreux cinéphiles ne profitent pas encore de groupes Pro-Fil ! On pourrait penser que la réussite des groupes existants suscite des vocations, eh bien non, crainte de se lancer ou trop-plein d’activités, nous avons du mal à trouver des cinéphiles prêts à franchir le pas. Pourtant, les exemples des groupes récents de Mulhouse et de Toulouse qui font preuve d’un beau dynamisme devraient convaincre. A nous de trouver la bonne approche et à vous qui lisez ces lignes de nous y aider.

La face interne de ce défi géographique porte sur l’articulation local / national de notre association. Certaines activités ont lieu au niveau local : discussions mensuelles sur des films récents, séminaires régionaux. D’autres relèvent du niveau national : revue, site, critiques de films. Comment faire vivre ces deux niveaux pour améliorer le partage entre groupes et mieux tirer parti de la richesse de tous ? Mutualiser des formations, enrichir site et revue par les expériences et analyses des groupes locaux, donner à nos membres plus d’informations et l’envie d’en savoir plus par une newsletter internet ? Autant de projets que nous allons essayer collectivement de mettre en œuvre dans les mois qui viennent.

Jacques Champeaux