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Archive des éditos

Edito : novembre 2018

Charles Aznavour, c'est aussi du cinéma

Lorsque Charles Aznavour est mort le 1er octobre, à 94 ans, tous avons d’abord rendu hommage au grand chanteur et à l’ami de l’Arménie. Mais cette personnalité attachante a aussi joué un grand rôle au cinéma, comme acteur et également comme compositeur et scénariste. Son physique ne le prédisposait pas à jouer les jeunes premiers et c’est dans des rôles d’homme effacé et doux qu’il a excellé. Après avoir commencé sa carrière en 1936, à l’âge de 12 ans, il a au total participé à près de 50 films comme comédien. On se rappelle son interprétation d’un jeune aliéné dans La tête contre les murs de Franju en 1958 qui lui valut le Prix d’interprétation de l’Académie du cinéma français. De même nous avons en mémoire le pianiste virtuose jouant dans un bistrot où chante Bobby Lapointe (Tirez sur le pianiste de François Truffaut, 1960) et encore le petit soldat d’Un taxi pour Tobrouk de Denis de la Patellière, la même année. Charles Aznavour a joué aussi dans deux films de Jean-Pierre Mocky : Les dragueurs (1959) et Les vierges (1964). A chaque fois, dans un rôle secondaire mais qui rehausse le film et qui fait que l’on ne l’oublie pas. Il a été aussi compositeur de musique pour Claude Autant-Lara, Max Pecas, René Clair ou Michel Boisrond et enfin scénariste pour deux films qui n’ont pas laissé un grand souvenir : Les intrus (Sergio Gobbi, 1972) et Yddish connection (Paul Boujenah, 1986). Pour cette carrière cinématographique il avait reçu un Oscar d’honneur en 1997.

Jean Wilkowski

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