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Le cinéma se porte bien au festival du cinéma américain de Deauville (5-14/9 2025)

Il y avait 65 films avec 13 films en compétition ont 11 premiers films, 14 Premières, 8 American Doc Stories et des rétrospectives.

A voir absolument :

The Plague (La peste) de Charlie Polinger, 1h35 – Grand Prix du jury, prix de la critique

Dans un camp d’été de waterpolo, près de San Diego, Ben , un jeune garçon de 12 ans est marginalisé par ses camarades amateurs d’un jeu cruel qui veut que l’un d’eux soit dit porteur d’une maladie baptisée "La Peste" (The Plague). Un seul adulte encadre ce petit monde, le moniteur, assez dépassé par les événements. Ce drame psychologique, servi par une bande son très originale et percutante et des décors particulièrement froids, devient de plus en plus angoissant au fur et à mesure que le jeu du début se transforme en rapports de force agressifs. (Film déjà présenté à

Cannes-Un certain regard)

Rebuilding de Max Walker Silverman 1h35 sortie 17 déc 2025

Dans l'ouest américain (Montana, Colorado), Dusty dont le ranch a disparu dans un incendie de forêt, arrive en plein désert pour loger dans un regroupement de mobil home fournis par les services sociaux. Un film profondément humaniste, insistant sur les relations intimes, l'empathie, les

racines. L'Amérique de gens qui ont tout perdu et qui doivent se reconstruire et reconstruire une autre vie. Le réalisateur a expliqué que lors des drames, incendies inondations , guerre, le meilleur de l'humanité qui est en nous tend à s'exprimer, un moment très intéressant. Importance de la nature, de la terre. 

Sovereigh de Christian Swegal (1er film, 1h40) Prix Canal+

Deux policiers sont tués sur une route de campagne. Un père, qui élève seul son fils, s’affirme indépendant de l'Etat, c’est un souverainiste libertarien, il ne reconnaît pas les lois. Il est aussi un représentant obscur qui escroque ceux qui ont des difficultés financières et qui comptent sur lui. Avec tout un baratin juridique incompréhensible. Il achète un fusil automatique. Son fils, qui est déscolarisé, s’inquiète de la radicalisation de son père. Il est un temps pris en main par les services sociaux plutôt bienveillants. Son père est arrêté à un contrôle routier, n'a aucun papier, se rebiffe. Son fils pris de panique assaille alors les policiers. Un monde masculin viriliste, violent. Un film intéressant, bien mené, dur.

Omaha de Cole Webley (1 er film, 1h23) Prix du jury ex aequo

Dans un road movie, un père désespéré -- après la mort de sa femme, et le manque d'argent (chômage ?), sa maison est saisie – voyage avec sa fillette de 9 ans et son fils de 6 ans. On saura à la fin qu'il les conduit au Nebraska où il y a une loi légalisant l'abandon des enfants . La paternité, l'enfance insouciante pour le gamin qui vole des petites voitures à chaque passage au magasin d'alimentation. La fillette a conscience des problèmes de son père. L’abandon de leur chien bouleverse les enfants et préfigure leur proche

abandon. Emouvante visite au zoo d’Ohama avant la séparation du père d’avec ses enfants. Très bons acteurs, la fillette surtout. Très touchant et beaucoup de finesse.

Eléanore The Great de Scarlett Johansson (1 er film, 1h38) Prix du Public sortie19/11/25

Un film sur le souvenir, la vérité, la culpabilité, la vie et la mort, la vieillesse, l’amitié. Portrait d’une vieille femme (exceptionnelle June Squibb). On la voit encaisser les coups, souffrir mais rebondir. Son amie proche est une rescapée de l’Holocauste et ce thème est au centre du film. Tous les personnages sont excellents et le scénario est plein de surprises et d’humour. Très intéressante réflexion sur l’histoire de Jacob et Esaü : le mensonge est bon si le résultat est bon, on peut mentir pour des raisons pures.

Forge de Jing Ai Ng US, origine malaisienne, 1er film, 1h54

A Miami le trafic de contrefaçon d’oeuvres d’art, organisé par Raymond Zhang et sa soeur Coco, va bon train jusqu'au jour où un millionnaire couvert de dettes fait appel à leur talent de faussaires pour se refaire. De son côté Emily Lee, une agente du FBI, experte elle aussi en oeuvres d'art, enquête… Excellent film, agréable d'un bout à l'autre, avec un bon casting et une excellente musique

Olmo de Fernando Eimbecke (8 ème film, 1h24) Prix du public ex aequo

Olmo, un adolescent de 14 ans, vit avec sa mère, sa sœur et son père paralysé dans une bourgade du Nouveau Mexique. Il rêve de draguer sa voisine Nina et de sortir avec son meilleur ami Miguel. Mais le foyer est en retard de trois mois de loyer et son père nécessite une présence constante. Invité à une soirée par Nina, Olmo et Miguel vont essayer de tout faire pour pouvoir y participer. Un film touchant où les sentiments sont bien rendus. L’immersion dans une famille pauvre où les relations sont fortes et solidaires même s’il y a des tensions. Certaines scènes sont cocasses et drôles. Beaucoup d’humour.

Left handed-girl de Shih Ching Tsou, 1h49 sortie 17/9/25

Une mère célibataire et ses deux filles arrive à Taipeh pour ouvrir un petit restaurant dans le grand marché nocturne couvert. Seule la petite fille est insouciante ; gauchère, elle croit son grand père qui lui dit qu’elle a la main du diable. Une plongée dans la capitale taïwanaise et une bonne comédie de moeurs. La petite actrice est excellente.

A voir

Orwell 2+2=5 de Raoul Peck documentaire interdit aux USA, 1h59 – sortie 25/02/26

Les dernières années d’Orwell, la rédaction de 1984, son expérience de la guerre d’Espagne et ses prédictions sur le futur qui correspondent à ce que l’homme du 21ème siècle vit avec différents régimes autoritaires, notamment ceux de Trump et Poutine. Un peu long, ce qui affaiblit le propos.

L’intermédiaire (Relay) de David Mackenzie une dizaine de films, 1h52 sortie 26/11/25

Ash est un ‘intermédiaire ‘ de renommée mondiale spécialisé dans la négociation hors caméras, hors la loi. Un thriller haletant jusqu’au bout.

The New West (East of wall) de Kate Beecroft (1 er film, 1h37 ) sortie 29/04/26

Western féministe dans les Badlands au Dakota. Une mère veuve (look tête demi rasée tatouages piercing) . Avec sa fille et d'autres ados elle élève des chevaux sauvages pour les vendre aux enchères ou sur Tik tok. Un premier film, parfois maladroit, qui tient surtout du documentaire. Nature sauvage, une famille de marginaux, pauvres. A la fin elle envoie promener un acheteur : « mon ranch n'est pas à vendre, ni ma fille » ! Scènes bien filmées avec les cheveux sauvages 

Nino de Pauline Loquès, 1h37 (Prix décerné par des journalistes anglo-saxons à un film français). Sortie le 17/9/25

Nino, un jeune homme solitaire et à l’allure dépressive apprend un vendredi, à l’hôpital, qu’il a un cancer des voies respiratoires. Sa chimio commencera dès le lundi suivant. Trois jours pendant lesquels il va réaliser ce qui lui arrive, chercher à en parler à son entourage et trouver quelqu’un pour l’accompagner. Le film est porté par l’acteur principal, Théodore Pellerin, qui intériorise beaucoup ses sentiments et joue tout en retenue.

A voir éventuellement :

The Summer book de Charlie McDowell, 1h30

Trois membres d’une famille, le père, la fillette et la grand-mère, dans une île du Golfe de Finlande. Ils essaient de vivre comme ils peuvent depuis le décès récent de la mère de la fillette. Un film lent, des paysages magnifiques.

Lurker de Alex Russel er film, 1h40

Un jeune vendeur plutôt solitaire s’intègre comme par miracle dans le cercle intime d’un chanteur pop star. Ce film à la très bonne musique propose une analyse psychologique assez fine sur les rapports maître esclave.

Train Dreams (Clint Bentley, 1h42) Sur Netflix en novembre 2025

Le portrait d’un bûcheron et cheminot dans l’Idaho dans les changements économiques de la première moitié du 20 ème siècle. Une vie de labeur très dure pour ce personnage qui s’accroche à son passé d’autant qu’il perd sa femme et sa fille dans un incendie de forêt. La voix off produit un effet très répétitif.

A éviter :

Libre échange, film d’ouverture, 1h44 de Michael Angelo Calvino en salle

Une banale histoire de couples, adultère, sexe, échangisme, sans intérêt ni sur le fond ni sur la forme.

I live here now de Julie Pacino (sa fille) 1er film, 1h31

Une femme se retrouve face à une grossesse imprévue. Film d'horreur, gore, fantastique. On n'y comprend pas grand chose. Que des personnages féminins sauf le jeune soumis à sa mère . Assez ennuyeux et inintéressant et ça ne fait même pas peur!

After this death de Lucie Castro (3 ème film, 1h36)

Après une liaison passionnelle, adultérine, avec un chanteur, une femme enceinte perd son bébé. Lorsque son amant disparaît, elle est désemparée et doit affronter les anciens fans qui la harcèlent. Ni fait ni à faire.

The Chronology of Water 1er film de Kristen Steward, 2h07 – Prix de la Révélation, sortie 15/10/25

D’après le récit autobiographique de Lidia Yuknavitch, La mécanique des fluides. Face à un salmigondis de sang, violence, personnages obscurs et époques inconnues, nous sommes partis au bout d’une heure !

Françoise Wilkowski-Dehove et Jean Wilkowski,

Autres articles sur ce film

  • Palmarès Deauville 2025 (. Jury)
  • Eleanor the Great (M. Griffon, A. Dagallier et A. Torre)

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