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Les jurys ont eu à départager dix longs métrages:
Tous les festivaliers ont apprécié la qualité et la variété des films proposés.
Et sept courts métrages :
Il était composé cette année de :
C’est Marie-Céline Ollier, une jeune réalisatrice marseillaise, qui a assuré cette formation. Son projet : nous montrer comment des événements personnels peuvent nourrir la création artistique.
9h.-12h. : Marie-Céline Ollier nous a présenté un choix de débuts de films, pour mettre en lumière les différents modes de narration de chaque réalisateur.
14h.- 17h. : Elle nous a projeté son court métrage : Il était mon amour, réalisé après un deuil personnel, avec des comédiens également en deuil.
Puis elle nous a proposé un exercice assez périlleux : à partir d’un fait vécu, élaborer un scénario. C’est ce que font souvent les cinéastes. Une personne dans la salle a évoqué une expérience vécue à Paris en mai 1968. Petit à petit, une histoire a pris forme autour de cette anecdote : qui sont ces personnages ? comment s’appellent-ils ? d’où viennent-ils ? Quel est leur caractère ? quels sont leurs liens familiaux ou affectifs ? comment et où pourraient-ils se rencontrer ? La réponse à chaque question faisait avancer le projet.
Elle a également mis l’accent sur la nécessité de respecter l’époque : langue (comment s’exprimaient le étudiants en mai 68 ?), vêtements (les jeunes femmes portaient-elles des jeans ?), modes de pensée..
A la fin de la séance, le groupe avait mis au point l’ébauche d’un scénario.
Le grand jury du festival, présidé par le réalisateur français Jean-Baptiste Andréa, a décerné la cigale d’or à Timbuktu d’Abderrahmane Sissako | |
Le jury du court métrage, présidé par Rosemarie Corenwinder, a décerné son prix à Meu amigo Nietsche de Fauston da Silva (Brésil) Ce court métrage a également reçu le prix du public | . |
Le jury Pro-Fil, présidé par Paulette Queyroy, a décerné son prix à: Le procès de Viviane Amsalem de Schlomi et Ronit Elkabbetz. Notre justification : Ce film expose le combat opiniâtre d’une femme israélienne pour obtenir le divorce devant un tribunal rabbinique. La précision d’une mise en scène épurée, la complexité et la profondeur des divers personnages, soutenues par des acteurs de qualité, et la répétition oppressante des mêmes situations, provoquent une tension qui maintient jusqu’au bout l’intérêt des spectateurs. Bien que l’action se passe de nos jours en Israël, la lutte des femmes pour s’affranchir de la tutelle que les hommes leur imposent est un sujet universel. |
Ce festival 2014 était enrichi par une exposition des œuvres de trois artistes régionaux qui ont présenté des œuvres inspirées par le cinéma.
Après la remise des récompenses, pour clore cette belle semaine de découvertes et de rencontres, nous avons été invités à partager un excellent buffet, couronnépar le spectaculaire gâteau créé par Emmanuel Eugène-dit-Rochesson. Une pièce montée à la gloire du cinéma…
Bravo et merci à Waltraud, à toute son équipe, et aux nombreux bénévoles qui se sont dévoués sans compter pour la réussite du festival.
Paulette Queyroy
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