PROtestants et FILmophiles |
PROmouvoir les FILms dont la qualité artistique et humaine aide à la connaissance du monde contemporain
ACCUEIL - QUI SOMMES-NOUS ? - ACTIVITES - PUBLICATIONS - GROUPES - CRITIQUES DE FILMS - RADIO - FESTIVALS
Réalisation Frederick Wiseman - Images : John Davey - Son : Frederick Wiseman - Montage : Frederick Wiseman - Production : Idéale Audience et Zipporah Films - Coproduction : Opéra national de Paris - Distribution : Sophie Dulac distribution
Avec :
avec Frederick Wiseman, né en 1930 à Boston, est un documentariste qui vit maintenant en France. Aux Etats-Unis il scrute la vie d'institutions comme des hôpitaux, asiles d'aliénés, écoles, services de police. En 1995 il a signé « Ballet » sur l'American Ballet Theater de New York et en 1996 « La Comédie-Française ou l'amour joué ». Adepte du « cinéma direct » il essaie de capter le réel et d'en transmettre la vérité sans intervenir par des interviews ou des commentaires.Tranche de vie (12 semaines de tournage) du Ballet de l'Opéra national de Paris : cours de danse, répétitions, ateliers des costumes, réunions de l'administration, extraits de spectacles.Au milieu du film un apiculteur soigne des ruches sur le toit du Palais Garnier !
Le Ballet de Paris est une ruche en plein Paris nous suggère le réalisateur qui nous en montre d'abord l'intérieur par de nombreuses images de sous-sols, couloirs, escaliers. Puis la caméra entre dans des lieux de travail où s'exercent différents métiers : on voit de jeunes danseurs dirigés par des maîtres de ballet plus âgés, des administrateurs, des peintres, des couturiers, des coiffeurs et des maquilleurs, des cuisiniers, des agents d'entretien.
Curieux documentaire qui n'explique rien : pas de commentaire, pas d'interviews, pas de musique non plus, en dehors de celle des répétitions. Personne n'est nommé. Aux initiés de reconnaître chorégraphes, danseurs étoiles et ballets, en attendant de vérifier par le générique final. C'est en suivant Brigitte Lefèvre, la Directrice de la Danse (c'est moi qui la nomme !), dans ses réunions et entretiens qu'on en apprend le plus sur la marche de la maison mais nous ne saurons rien du fonctionnement du Ballet, des échelons, des concours internes, rien non plus des états d'âme des artistes : nous ne voyons que le travail, l'effort, la transmission du métier, la recherche de la perfection. Et le résultat : moments de danse sublimes avec de longs extraits des spectacles dont on a vu la préparation.
Les corps en mouvement sont filmés dans leur entier, pratiquement sans gros plans, ils sont en revanche souvent multipliés par leurs reflets dans les miroirs. C'est ce qu'on verrait en poussant les portes… Des vues des toits de Paris et des deux Opéras, de jour comme de nuit, apportent des respirations et la perception de la durée nécessaire à la préparation d'un ballet.
Le réalisateur dit qu'il « déteste les explications et qu'avec ce film [il a] simplement voulu [se] laisser fasciner par la beauté et transmettre cela. »(Christine Champeaux)
include("6.php"); ?>Frederick Wiseman, né en 1930 à Boston, est un documentariste qui vit maintenant en France. Aux Etats-Unis il scrute la vie d'institutions comme des hôpitaux, asiles d'aliénés, écoles, services de police. En 1995 il a signé « Ballet » sur l'American Ballet Theater de New York et en 1996 « La Comédie-Française ou l'amour joué ». Adepte du « cinéma direct » il essaie de capter le réel et d'en transmettre la vérité sans intervenir par des interviews ou des commentaires.
Résumé :
Tranche de vie (12 semaines de tournage) du Ballet de l'Opéra national de Paris : cours de danse, répétitions, ateliers des costumes, réunions de l'administration, extraits de spectacles.
Analyse :
Au milieu du film un apiculteur soigne des ruches sur le toit du Palais Garnier !
Le Ballet de Paris est une ruche en plein Paris nous suggère le réalisateur qui nous en montre d'abord l'intérieur par de nombreuses images de sous-sols, couloirs, escaliers. Puis la caméra entre dans des lieux de travail où s'exercent différents métiers : on voit de jeunes danseurs dirigés par des maîtres de ballet plus âgés, des administrateurs, des peintres, des couturiers, des coiffeurs et des maquilleurs, des cuisiniers, des agents d'entretien.
Curieux documentaire qui n'explique rien : pas de commentaire, pas d'interviews, pas de musique non plus, en dehors de celle des répétitions. Personne n'est nommé. Aux initiés de reconnaître chorégraphes, danseurs étoiles et ballets, en attendant de vérifier par le générique final. C'est en suivant Brigitte Lefèvre, la Directrice de la Danse (c'est moi qui la nomme !), dans ses réunions et entretiens qu'on en apprend le plus sur la marche de la maison mais nous ne saurons rien du fonctionnement du Ballet, des échelons, des concours internes, rien non plus des états d'âme des artistes : nous ne voyons que le travail, l'effort, la transmission du métier, la recherche de la perfection. Et le résultat : moments de danse sublimes avec de longs extraits des spectacles dont on a vu la préparation.
Les corps en mouvement sont filmés dans leur entier, pratiquement sans gros plans, ils sont en revanche souvent multipliés par leurs reflets dans les miroirs. C'est ce qu'on verrait en poussant les portes… Des vues des toits de Paris et des deux Opéras, de jour comme de nuit, apportent des respirations et la perception de la durée nécessaire à la préparation d'un ballet.
Le réalisateur dit qu'il « déteste les explications et qu'avec ce film [il a] simplement voulu [se] laisser fasciner par la beauté et transmettre cela. »
Christine Champeaux
Autres articles sur ce film
Siège social, 40 rue de Las Sorbes, 34070 Montpellier Secrétariat national, 25 avenue de Lodève, 34070 Montpellier |