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Fiche technique :

Réalisation :Réalisation : Eric Guirado ; Scénario : Eric Guirado et Florence Vignon ; Images : Laurent Brunet ; Son : Nicolas Favre ; Musique : Christophe Boutin ; Production : Milena Poylo et Gilles Sacuto ; Distribution  : Les films du Losange.

Le fils de l'épicier

France, 2007, 96min.

Réalisation : Eric Guirado

Biographie :

Né en 1968, Eric Guirado a fait ses débuts dans le journalisme (FR3), puis a produit des courts métrages très remarqués. On lui doit : « Quand tu descendras du ciel », « Un petit air de fête », « Les beaux jours ».

Résumé :

Antoine enchaîne les petits boulots et la galère. Son père qui tient un petit commerce d’épicerie rurale, mi-sédentaire, mi-ambulant, est frappé d’un accident cardiaque qui le conduit à interrompre son activité. Antoine, contraint et forcé, prend le relais, pour un temps, pense-t-il. Au contact des modestes habitants de la Drôme et des réalités du petit commerce, il va se trouver transformé.

Analyse :

Guirado touche du doigt le drame de la désertification des campagnes. Mais il l’accompagne de quelques « condiments » parfois un peu « mélo » qui affadissent le sujet principal. Mais sans doute ne se prend-il pas pour Michael Moore. Son objectif ce sont ces braves vieilles gens de la Drôme, amateurs pour la plupart et que l’on imagine fraîchement sortis du culte dominical à Bourdeaux ou à Dieulefit ! Ces clients là, à des années lumière de ceux des grandes surfaces : des « marginaux du deuxième type », Antoine apprendra à ses dépens qu’ici le client dicte sa loi, fût-elle quelque peu farfelue… et « un sou est un sou »… Et la « causette » n’a pas de prix ! Parmi ces êtres, Paul Crochet campe un vieillard solitaire plus vrai que nature : Le héros de « Retour à Malaveil » a encore des ressources ! Et puis, il y a Claire, collaboratrice de circonstance d’Antoine, qui connaîtra un passage à vide sentimental et « culturel », mais qui finira, « happy end » oblige, par retrouver le jeune homme définitivement converti au petit commerce…On serait presque tenté de dire que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes…meilleurs, c’est à voir, et…pour combien de temps ? Et comment ne pas savourer cette beauté de la Drôme profonde, « caressée » par Guirado, quelle que soit la saison ?

Jacques Agulhon

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