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Fiche technique :

Réalisation Nigel Cole - Scenario : William Ivory - Photographie : John de Borman - Montage : Michael Parker - Musique : David Arnold - Production : Stephen Woolley et Elisabeth Karlsen - Distribution : ARP Selection

Avec :

Sally Hawkins (Rita), Rosamund Pike (Lisa), Miranda Richardson (Barbara Castle), Jaime Winstone (Sandra), Nicola Duffret (Eileen), Andrea Riseborough (Brenda), Geraldine James (Connie), Bob Hoskins (Albert Passingham), Rupert Graves (Peter Hopkins), Daniel Mays (Eddie), richard Schiff (Tooley).Né en 1959, Nigel Cole est l’auteur de quelques comédies : Saving Grace (2000), Calendar Girls (2003), 7 ans de séduction (2005), Five dollars a day (2008), et de feuilleton télévisés. Le film actuel est inspiré d’un fait réel majeur survenu au printemps 1968 sous le gouvernement travailliste de Harold Wilson, et à l’origine de l’equal pay act qui fixe dans la loi l’objectif d’égalité salariale. Il a obtenu trois prix au Festival de Dinard 2010, dont le Hitchcock d’orA l’usine Ford de Dagenham (55.000 salariés) une ouvrière,Rita,découvre que les 187 femmes, presque toutes couturières de revêtements de siège, sont payées 15% de moins que les hommes. En revendiquant par la grève, en plus d’une qualification qui leur est déniée, la parité salariale, elle va ébranler le Siège américain de Ford, bousculer les calculs des syndicats et interpeller le gouvernement.Sortie en France au lendemain de la Journée de la femme, cette comédie dramatique n’est pas sans évoquer une comédie sociale américaine à la Capra, Son sujet, la lutte des femmes pour l’égalité salariale, a été curieusement peu exploité au cinéma, ce qui fait tout l’intérêt d’un film dont la substance a été jugée comme très proche de la réalité par quelques unes des authentiques grévistes de l'époque, présentes au générique de fin. C’est à partir de plusieurs de leurs témoignages que le personnage de Rita, qui n’a pas existé, a été imaginé. Cette production typiquement britannique, dont le titre original est Made in Dagenham, déploie un monde ouvrier sans beaucoup de profondeur peut-être, mais avec une empathie qui n’est pas sans rappeler la manière de Ken Loach ou de Mike Leigh. C’est du reste, découverte par ce dernier pour le personnage de Poppy dans Happy-Go-Lucky (Be Happy), la pétillante et talentueuse Sally Hawkins qui tour à tour naïve ou rouée, enthousiaste ou découragée, séductrice ou raide, mais toujours courageuse et généreuse, emporte l’adhésion du spectateur et met en déroute les combinaisons des caciques syndicaux. Rita est portée par la solidarité ouvrière mais forcée d’affronter, quand la grève se durcit, la lassitude des femmes et l’hostilité des hommes mis au chômage technique. C’est alors que la fragilité et la solitude de cette passionaria va trouver un écho inattendu dans celles de la femme du directeur du personnel qui illustre avec mélancolie le volet domestique du statut amoindri des femmes.(Jean-Michel Zucker)

We want sex equality

Royaume-Uni, 2011, 113min.

Réalisation : Nigel Cole

Biographie :

ns (Rita), Rosamund Pike (Lisa), Miranda Richardson (Barbara Castle), Jaime Winstone (Sandra), Nicola Duffret (Eileen), Andrea Riseborough (Brenda), Geraldine James (Connie), Bob Hoskins (Albert Passingham), Rupert Graves (Peter Hopkins), Daniel Mays (Eddie), richard Schiff (Tooley).Né en 1959, Nigel Cole est l’auteur de quelques comédies : Saving Grace (2000), Calendar Girls (2003), 7 ans de séduction (2005), Five dollars a day (2008), et de feuilleton télévisés. Le film actuel est inspiré d’un fait réel majeur survenu au printemps 1968 sous le gouvernement travailliste de Harold Wilson, et à l’origine de l’equal pay act qui fixe dans la loi l’objectif d’égalité salariale. Il a obtenu trois prix au Festival de Dinard 2010, dont le Hitchcock d’or

Résumé :

A l’usine Ford de Dagenham (55.000 salariés) une ouvrière,Rita,découvre que les 187 femmes, presque toutes couturières de revêtements de siège, sont payées 15% de moins que les hommes. En revendiquant par la grève, en plus d’une qualification qui leur est déniée, la parité salariale, elle va ébranler le Siège américain de Ford, bousculer les calculs des syndicats et interpeller le gouvernement.

Analyse :

Sortie en France au lendemain de la Journée de la femme, cette comédie dramatique n’est pas sans évoquer une comédie sociale américaine à la Capra, Son sujet, la lutte des femmes pour l’égalité salariale, a été curieusement peu exploité au cinéma, ce qui fait tout l’intérêt d’un film dont la substance a été jugée comme très proche de la réalité par quelques unes des authentiques grévistes de l'époque, présentes au générique de fin. C’est à partir de plusieurs de leurs témoignages que le personnage de Rita, qui n’a pas existé, a été imaginé. Cette production typiquement britannique, dont le titre original est Made in Dagenham, déploie un monde ouvrier sans beaucoup de profondeur peut-être, mais avec une empathie qui n’est pas sans rappeler la manière de Ken Loach ou de Mike Leigh. C’est du reste, découverte par ce dernier pour le personnage de Poppy dans Happy-Go-Lucky (Be Happy), la pétillante et talentueuse Sally Hawkins qui tour à tour naïve ou rouée, enthousiaste ou découragée, séductrice ou raide, mais toujours courageuse et généreuse, emporte l’adhésion du spectateur et met en déroute les combinaisons des caciques syndicaux. Rita est portée par la solidarité ouvrière mais forcée d’affronter, quand la grève se durcit, la lassitude des femmes et l’hostilité des hommes mis au chômage technique. C’est alors que la fragilité et la solitude de cette passionaria va trouver un écho inattendu dans celles de la femme du directeur du personnel qui illustre avec mélancolie le volet domestique du statut amoindri des femmes.

Jean-Michel Zucker

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