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Fiche technique :

Réalisation : et scénario : Nicolas Winding Refn –Image : Larry Smith – Décors : Beth Mickie – Montage : Matthew Newman – Musique : Clift Martinez – Distribution : Wild Side et Le Pacte

Avec :

Ryan Gosling (Julian), Kristin Scott Thomas (Crystal), Vithaya Pans -ringarn (Chang)

Only God forgives

2013
Cannes 2013

Réalisation : Nicolas Winding Refn

Biographie :

De nationalité danoise, né en décembre 1970. Depuis 1996 a réalisé 7 films, peu connus car non distribués en France pour la plupart, jusqu'au succès international obtenu avec Drive en 2011. Travaille surtout à Hollywood.

Résumé :

À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …

Analyse :

Le nouveau film de ce cinéaste danois (et qui tourne à Hollywood) a franchement déçu, mais le mot est faible. Avec Drive, nous avions eu un film intéressant, singulier, où s’exprimaient des sentiments humains et des références psychologiques réelles. En  fait nous avions des repères, qui nous permettaient de comprendre le personnage énigmatique mais sensible interprété par Ryan Gosling, la nouvelle étoile montante du cinéma international. Ici, nous errons dans le monde abject de l’interlope, de la prostitution, de la boxe, et de la lâcheté. Rien ne peut soulever quelque intérêt. Les cruautés montrées froidement, sans aucun fard, commises par un policier justicier, qui massacre à coups de machette et avec différentes tortures implacables, des « salauds »impliqués dans des crimes, ne peuvent susciter notre adhésion. Le cinéaste, copiant Lynch et Wong Kar Wai sans aucune once de génie, nous abreuve de décors et de lumières tellement de mauvais goût qu’on est complètement écœuré de ce spectacle affligeant. Au milieu de ces atrocités commises sous nos yeux, erre l’acteur quasi silencieux, impuissant et soumis à sa maman, laquelle est une sorte d’effigie ridicule entre la femme fatale et une prostituée de bas étage (on s’étonne que la subtile Kristin Scott Thomas soit dans ce rôle). Comme me disait un ami : Dieu pourrait pardonner, mais pas le spectateur ! On aurait envie de lui décerner un Anti-Prix œcuménique…

Alain Le Goanvic

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