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Fiche technique :

Réalisation :Réalisation : Joel et Ethan COEN ; Scenario : adaptation fidèle du roman de Cormac Mc Carthy ; Dir. Photo : Roger Deakins – Dir.art. : John Goldsmith.

Avec :
Joel et Ethan COEN ; Scenario : adaptation fidèle du roman de Cormac Mc Carthy ; Dir. Photo : Roger Deakins – Dir.art. : John Goldsmith.

No country for old men

Etats-Unis d'Amérique, 2008, 122min.

Réalisation : Joel Coen, Ethan Coen

Biographie :

Les frères COEN ont derrière eux une très longue liste de chefs d’œuvres souvent présentés au Festival de Cannes , de Arizona Junior à The Barber en passant par Fargo, The Big Lebovski, O Brother, Miller’s Crossing etc… et surtout Blood Simple dont ce dernier film se rapproche.

Résumé :

Lorsque à la frontière qui sépare le Texas du Mexique, le chasseur Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui l’attend. Mais il s’empare de la mallette qui contient deux millions de dollars et qu'il découvre à l'intérieur du véhicule . Commence alors une fuite devant l’homme qui a tout intérêt à récupérer le magot . Ce Chigurh est à peine un homme plutôt un monstre froid sans âme, qu’un brave shérif vieillissant et sans illusion est chargé de traquer..

Analyse :

Les critiques ont raison de louer les qualités de la dernière oeuvre des frères Coen. La mécanique est parfaite, l’atmosphère envoûtante, les dialogues intelligents. Un grand film assurément. Mais il n'aurait aucune chance de recevoir un Prix Œcuménique tant il est ,dans son « genre », Noir sur fond noir ! S’il y a message, c’est celui d’un pessimisme total, d’une désespérance absolue. Tourné au Texas sur les terres mythiques du Western et de la musique country, où jadis les cow-boys nous distrayaient en maniant joyeusement le revolver, il célèbre aujourd’hui l’écrasement du Mythe. Le cow-boy est ici un pauvre type qui se croit riche avec sa mallette de billets trouvés, talonné par une espèce de monstre fou, cynique, amoral et de surcroît intelligent, qui tue froidement tout sur son passage. Le massacre est d’ailleurs tellement systématique qu’il ne procure pas plus d’émotion que n’en donnaient les westerns. Mais la progression du drame a cette fois un coté artisanal de la traque et du meurtre qui pousse loin dans le détail et, si l’on ne prend pas distance par rapport à la beauté de l’image, provoque une certaine tension nerveuse.
Mais l’essentiel est ailleurs, du coté du shérif, ce vieil homme au bord de la retraite chargé, à son corps défendant, de l’affaire. Il pense et dit ce que répètent toujours les vieilles gens (old men) que les moeurs ont bien changé, que « de son temps », il n’y avait pas ces jeunes fous que l’on rencontre aujourd’hui, qui dealent et qui se droguent, et qu’il pouvait même en exercice, se balader sans arme à feu. Peu pressé d’ intervenir il « laisse courir » et effectivement, alors qu’il rêve à son père et aux temps passé, le monstre lui, à peine blessé, continue de courir.

Jean Domon

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