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Fiche technique :

Réalisation : Ted Solonz - scénariste : Todd Solond ; montage : Kevin Messman ; musique : James Lavino ; production : Annapurna pictures et Killer films ; distribution France : ARP sélection

Avec :

Ellen Burstyn (Nana), Kieran Culkin (Brandon), Julie Delpy (Dina), Danny DeVito (Schmerz)

Le Teckel (Wiener Dog)

Etats-Unis d'Amérique, 2016, 88min.

Réalisation : Ted Solonz

Biographie :

Né en 1959 à Newark (USA), Todd Solondz étudie à New York. En 1995 il produit, écrit et réalise Bienvenue dans l’âge ingrat, primé à Sundance et Deauville. On note aussi Happiness et Storytelling, présentés à Cannes.

Résumé :

La vie d’un teckel qui passe de mains en mains va servir de fil conducteur pour nous dresser un tableau farfelu d’une certaine Amérique.

Analyse :

Comme l’a dit lui-même le réalisateur lors de la présentation de son film durant le festival de Deauville, il s’agit d’une ‘comédie du désespoir’ devant laquelle on peut rire, sans y être ‘obligé’ ! A partir de cet oxymore, Todd Solondz construit un film à sketches tous plus ou moins déjantés, centrés sur les maîtres successifs de la « saucisse sur pattes » (Wiener-Dog est le titre original), que l’on voit finalement peu. Depuis le petit garçon leucémique qui joue de la flute traversière pour distraire son chien jusqu’à la vieille dame mourante, dernière propriétaire, on rencontre, avec le chien : une jeune fille paumée, un couple de trisomiques et un professeur raté de cinéma en train de courir après l’agent censé s’occuper de son scénario. Ces propriétaires du teckel peu gâtés par le sort sont toujours décrits avec beaucoup d’amour et d’ironie gentille et parfois avec des accents de Woody Allen. On rit souvent, en particulier quand la mère du petit garçon lui raconte qu’elle avait eu une chienne en France, laquelle avait été violée par un chien des rues nommé Mohammed ! C’est vraiment le tour de force du film que de transformer des situations tragiques en saynètes légères. Le choix des acteurs est parfait : la jeune fille à lunettes au physique ingrat amoureuse d’un drogué, les trois Mexicains pris en stop qui n’aiment pas du tout les Etats- Unis, le professeur Schmerz, petit et gros, qui court après son agent. Quant au teckel, il va s’appeler, suivant ses maîtres, ‘Saucisse’, ’Petite crotte’ ou ‘Cancer’. Avec ses oreilles tombantes et son physique peu enviable, il est triste à souhait mais il apparaît dans un pastiche de publicité absolument hilarant où le chien parcourt l’Amérique sur un air de western. Les comédies au cinéma ne sont pas si fréquentes que l’on se prive de celle-ci !

Jean Wilkowski

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