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Fiche technique :

Réalisation : Patty Jenkins - Scénario : Allan Heinberg - Image : Matthew Jensen - Montage : Martin Walsh - Musique : Ruppert Gregor-Williams - Distribution France : Warner Bros

Avec :

Gad Gadot (Diana), Chris Pine (Steve Trevor), Connie Nielsen (Hippolyte), Robin Wright (Antiope)

Wonder Woman

Etats-Unis d'Amérique, 2017, 141min.

Réalisation : Patty Jenkins

Biographie :

Patty Jenkins, réalisatrice étatsunienne née en 1971 à Lawrence (Kansas), étudia la peinture au célèbre Cooper Union de New York. Passée au cinéma comme assistante à la caméra et à la réalisation, elle entra à l'American Film Institute de Los Angeles (2000) et débuta brillamment en écrivant et réalisant Monster (2003, sur un tueur en série, qui valut un Oscar et maints autres prix à sa protagoniste Charlize Theron. Après divers travaux pour la télévision, des séries, des publicités, elle est appelée par Warner pour Wonder Woman qui connaîtra le meilleur démarrage commercial u'ait jamais réussi un film de réalisatrice.

Résumé :

Fille d'Hippolyte la reine des Amazones, Diana se jette, à la suite d'un joli aviateur, dans la guerre de 1914-18 pour y mettre un terme. Mais le dieu Arès, ennemi du genre humain qu'il entraîne dans des conflits sans fin, se met en travers de sa route.

Analyse :

Cela commence dans la beauté de l'île ensoleillée de Themyscira, falaises blanches tombant sur une mer d'azur, où la jeune princesse Diana apprend de ses parentes l'art (bondissant) de combattre : les Amazones doivent éliminer la guerre de notre monde, il leur faut donc être plus fortes que le mal. Si vis pacem para bellum. La fumée d'un petit avion abattu à proximité introduit la noirceur dans le film, et avec son pilote Steve Trevor, Diana débarque sur les champs de bataille de la première guerre mondiale. Spectaculaire, débarrassée de son camouflage en civilisée, elle surgit dans ses habits de lumière ; courbée vers l'avant par sa marche rapide, elle foule à grandes enjambées les barbelés séparant les tranchées opposées, et les mitrailleuses illuminent d'étincelles son invulnérable bouclier... Lorsque Arès, qui pour mieux nuire a infiltré le commandement allié, se dévoile et engage directement le combat, les scènes de super-héros se déroulent sans plus guère de surprises.

La mythologie utilisée puise davantage dans les générations d'auteurs qui ont animé les BD Wonder Woman, que chez les Anciens — mais chez ceux-ci déjà, les variantes sur l'origine, l'histoire et les capacités des Amazones s'étaient succédées, complétées ou contredites au long des siècles. Comme dans tout blockbuster qui se respecte, les images sont superbes, les effets sont spéciaux, la musique fulgurante, et les héros séduisants. Quant au fond, les centres d'intérêt sont multiples afin que chacun puisse y trouver son bonheur. Mais ce film 'pacifiste et féministe' est aussi un piège à naïfs et naïves : alors qu'en créant Wonder Woman (1941), Marston voulait un nouveau héros de comics qui triomphe par l'amour et non par la force (« Fais-en une femme », lui suggéra son épouse) c'est par l'hyper-violence que Diana vainc la violence, et ce n'est pas la guerre qu'elle éradique, mais le camp d'en face qu'elle détruit. Si elle vient d'un monde de femmes, celui-ci est peuplé de couvertures de Play Boy, et c'est 'un jeune monsieur qui l'en fera sortir pour découvrir la vraie vie.

Jacques Vercueil

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