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Avec :
Spencer Stone, Alek Skarlatos et Anthony Sadler dans leurs propres rôles, et Jenna Fisher dans celui de Heidi.
Clint (Clinton) Eastwood est né en 1930 à San Francisco. Après des débuts incertains aux Etats-Unis, il surgit comme acteur-vedette dans la trilogie des westerns italiens de Sergio Leone. Suit une énorme et brillante filmographie, comme acteur puis aussi réalisateur (à partir de 1971, Un frisson dans la nuit). A citer parmi tant d'autres Impitoyable (1992), et plus récemment Million Dollar Baby (2005), le diptyque (2006) Mémoire de nos pères et Lettre d'Iwo Jima, Gran Torino (2008, son dernier rôle), Invictus (2009), American Sniper (2015)... Les personnages héroïques sont parmi ses sujets favoris.
Résumé :
A Amsterdam, un terroriste a pénétré le train Thalys 9364 à destination de Paris. Bardé d'armes et de munitions, il entreprend de semer mort et désolation parmi les passagers, mais trois touristes américains le mettent hors de combat. Quelle était l'histoire de ces trois copains ?
Analyse :
Le sujet est traité au moyen de trois récits entremêlés : l'enfance des héros et l'itinéraire de leur développement ; le voyage touristique en Europe qui les a conduits ce jour-là dans ce train-là ; l'attaque dans le train et le combat. Spencer, Alek et Anthony jouent leurs propres rôles ; mais le scénario conduit à un résultat désolant. Pour les admirateurs du Clint Eastwood d'American Sniper ou Sully, pour rester dans le plus récent, une amère déception, de laquelle surnage seulement la violente confrontation dans le train.
L'ambition était sans doute de ne pas mettre en scène seulement le moment impressionnant de la courageuse intervention de ces jeunes hommes face à un chien enragé, mais de 'tirer une leçon' de cet épisode héroïque en resituant ses acteurs dans une quotidienneté que nous puissions partager. Cela est fait en deux temps : à quoi ressemblaient-ils, dans leur jeunesse (encore récente !), puis dans les jours précédant l'événement. Le niveau plus que sommaire du premier thème, dont les portraits de gosses arrogants et de mères irresponsables évoquent l'hérédité du docteur Spock, n'atteint pas la médiocrité de l'interminable promenade d'un monument européen à l'autre. On comprend quand même, de leurs parcours de jeunesse, comment ces jeunes gens ont acquis des qualités physiques et techniques qui leur seront utiles au cours du combat ; mais pour la visite de l'Europe, après quelques minutes, difficile de résister à l'impression d'un pénible effort de remplissage.
Je m'interroge aussi, sans réponse, sur le choix d'avoir donné au déplacement du Thalys à travers les campagnes flamandes (je crois) une nonchalance qui relèverait mieux d'un parcours en tramway banlieusard...
Jacques Vercueil
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