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Avec :
Timothee Chalamet (Gatsby), Elle Fanning (Ashleigh), Selena Gomez (Chan), Liev Schreiber (Roland Pollar), Diego Luna (Francisco Vega)
Woody Allen est né à New York en 1935. Il ne fait pas d’études mais commence à 16 ans à écrire des gags pour des comiques. Son premier long métrage est Lily la tigresse en 1966. Suivront 50 autres films, presque un par an jusqu’à Un jour de pluie à New York. Il est aussi l’auteur et le metteur en scène de nombreuses pièces de théâtre.
Résumé :
Ashleigh, étudiante candide dans une université de province, se rêve journaliste. Elle décroche une interview de l’un de ses réalisateurs fétiches à New York. Son petit ami, Gatsby, originaire de New-York, en profite pour l’accompagner. Mais le week-end en amoureux ne se passe pas comme prévu.
Analyse :
Dès les premières images, dès la première musique de jazz, la magie opère : nous sommes devant un film de Woody Allen. D’ailleurs il se passe, par une journée pluvieuse, à New-York, la ville fétiche du réalisateur. Nous ressentons tout de suite l’amour de celui-ci pour les personnages, d’autant que le très jeune Gatsby lui ressemble physiquement. Ashleigh est elle aussi très jeune, d’abord un peu oie blanche, mais elle va vite prendre le pli de la grande ville en se frottant successivement à un réalisateur en proie au doute, à un scénariste qui découvre qu’il est trompé par sa femme avec son meilleur ami…mais qui finalement s’en accommode, à un acteur célèbre qui veut la séduire mais rentre dans le rang dès que sa femme réapparait. De son côté Gatsby a lui aussi ses rencontres avec un ancien condisciple imbu de lui-même, avec un réalisateur de court métrage qui tourne dans la rue et le fera jouer les amoureux dans une voiture sous la pluie, avec une escort girl à qui il demande de jouer le rôle d’Ashleigh auprès de ses parents et enfin avec des joueurs de poker. De toutes ces marionnettes, Woody Allen tire les ficelles avec malice pour notre plus grand plaisir car, comme d’habitude, il ne se prend pas au sérieux. Le tout mené au rythme trépidant auquel Woody nous a habitués, assaisonné d’une série de bons mots et de musique de jazz. Bien sûr, comme dans Match Point, il y a les pirouettes de fin, d’un extraordinaire mauvais goût, mais tellement réjouissantes. Un jour de pluie à New York ne restera pas parmi les très grands Woody Allen mais on sort de la salle le cœur réjoui et le sourire aux lèvres.
Jean Wilkowski
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