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Fiche technique :
Réalisation : Robert Aldrich - Scénario : Dalton Trumbo d'après l'œuvre de Howard Rigsby - Image : Ernest Laszlo - Montage : Edward Mann & Michael Luciano - Musique : Ernest Gold - Distribution France (1961) : Théâtre du Temple.

Avec :
Rock Hudson (Dana Stribbling), Kirk Douglas (Bren O’Malley), Dorothy Malone (Belle Breckenridge), Joseph Cotten (John Breckenridge), Carol Lynley (Melissa Breckenridge).

El perdido (The Last Sunset)

Etats-Unis d'Amérique, 1961, 112min.

Réalisation : Robert Aldrich

Biographie :

Robert Aldrich (1918-1983) apprit le métier de cinéaste comme assistant-réalisateur (1944-1952) de Renoir, Ophüls, Losey, entre autres. Premier long métrage : The Big Leaguer (1953, avec Edward G. Robinson). Suivront une trentaine de films (1954-1981) dont plusieurs ont marqué l'histoire du cinéma, commeVera Cruz (1954), En quatrième vitesse (1955) Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962), Pas d'orchidées pour miss Blandish (1971).

Résumé :

Le shérif Stribbling pourchasse au Mexique O'Malley pour le faire pendre. Il faudra non seulement le capturer, mais retraverser le Rio Grande pour soumettre le bandit à la loi. Sur leur route, Belle, comme son nom l'indique, les fait rêver tous les deux... jusqu'au coucher du soleil.

Analyse :

Un cavalier vêtu de noir traverse au grand galop le paysage sec et rocheux. Sa halte amusée auprès de villageois réunis pour des combats de coqs nous dit que l'on est au Mexique : convention de cinéma, mais aussi métaphore du thème de ce film, car voici passer, calme et vêtu de clair, l'autre héros. Bientôt on arrive chez la blonde ; le mari, à qui l'on voit en main une bouteille plutôt qu'un revolver, s'est lui-même mis hors course.

Le personnage de Kirk Douglas, agressif, provocateur, dangereux, est en contraste parfait avec celui de Rock Hudson, sage et noble géant ; mais le grand homme du film est féminin : beau caractère de Dorothy Malone en femme de tête et de force, déterminée à tracer sa propre route. Qui trouvera comment elle a pu faire couple avec un lâche ivrogne ?

Cela fait un beau western, particulièrement illuminé par les spectaculaires images du troupeau de bovins aux innombrables cornes. Il déroule ses méandres à travers plaines, montagnes et rivières; son parcours est à peine perturbé par l'arrivée d'un trio de méchants minables venus se frotter, il leur en cuira, aux vrais protagonistes. On peut être cependant dérouté par le virage en mélodrame qui s'amorce en conclusion, après la révélation faite par Belle à O'Malley.

A signaler enfin une coupable négligence. Dans la dernière scène qui donne au film son titre original (traduction : 'Le dernier crépuscule'), les héros se retrouvent sous un soleil vertical qui réduit leurs ombres à un liséré noir autour des bottes.

Jacques Vercueil

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