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Fiche technique :
Réalisation et scénario : Leigh Whannell - Musique : Benjamin Wallfisch - Photographie : Stefan Duscio - Montage : Andy Canny - Distribution France : Universal Pictures.

 

Avec :
Elisabeth Moss (Cécilia). Oliver Jackson-Cohen (Adrian). Harriet Dyer (Emily). Aldis Hodge (James).

L‘homme invisible (Invisible man)

Etats-Unis d'Amérique, 2020, 125min.

Réalisation : Leigh Whannell

Biographie :

Leigh Whannell est né en 1977 à Melbourne (Australie). Après des études en arts médiatiques, il est devenu avant tout acteur et scénariste en particulier dans les films Saw 1,2 et 3. En temps que réalisateur, on lui doit Insidious (2015), Upgrade (2018) et L’homme invisible (2020).

Résumé :

Cecilia est en couple avec Adrian, un brillant et riche scientifique. Ne supportant plus son comportement tyrannique, elle prend la fuite une nuit et se réfugie auprès de sa sœur. Mais quand l'homme se suicide en laissant à Cecilia une part importante de son immense fortune, celle-ci commence à se demander s'il est réellement mort.

Analyse :

Depuis la parution du livre de H.G. Wells en 1897, plus de 35 films ont repris le thème de l’homme invisible dont le plus célèbre est celui de James Whales en 1933. Dans tous ces films le personnage principal est un homme (ou une femme) invisible et la grande originalité du film de Whannell est de l’avoir déplacé du bourreau vers la victime. Nous échappons ainsi au film d’horreur classique (bien que la peur soit souvent présente) pour nous concentrer sur la psychologie de Cecilia, prise dans le piège tendu, dès le début du film, par Adrian, son mari, pervers narcissique manipulateur. Cecilia va vivre une descente aux enfers, en voyant tous ses soutiens disparaître au fur et à mesure qu’elle s’enfonce dans ce qui apparaît aux yeux des autres comme de la folie. La performance d’Elisabeth Moss est tout à fait étonnante quand son personnage subit et sent une présence qu’elle seule appréhende alors que les autres pensent qu’elle délire. Le réalisateur se sert de plans fixes, sans aucun mouvement, où l’on devine l’homme tapi et prêt à bondir sans qu’on puisse le distinguer. Dans ces moments, la musique est parfaite et nous tient en haleine en accentuant notre sentiment de malaise. Le scénario est loin d’être linéaire et les rebondissements s’enchaînent comme dans un bon roman policier, ce qui ajoute à notre plaisir et nous éloigne d’un film d’épouvante classique que cet Homme invisible n’est heureusement pas.

Jean Wilkowski

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