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Fiche technique :
Réalisation : Jack Smight - Scénario : John Gay - Image : Jack Priestley - Montage : Archie Marshek - Musique : Stanley Myers - Distribution France : Paramout Pictures.

Avec :
Rod Steiger (Christopher Gill), George Segal (Morris Brummel), Lee Remick (Kate Palmer), Eileen Heckart (Mme Brummel), Michael Dunn (Mr Kupperman), Val Bisoglio (Insp. Monaghan).

Le refroidisseur de dames (No Way to Treat a Lady)

Etats-Unis d'Amérique, 1968, 108min.

Réalisation : Jack Smight

Biographie :

Jack Smight (1925-2003), réalisateur étatsunien d'origine irlandaise, étudia le théâtre à Minneapolis. Il ne put être acteur à Hollywood, mais un Emmy Award (1959, mise en scène de télévision) l'orienta vers le grand écran (1964). Le refroidisseur... est son sixième long métrage. Films les plus connus : L'homme tatoué (1969, d'après Ray Bradbury) ; La bataille de Midway (1976, avec Charlton Heston).

Résumé :

A New-York, un tueur en série, habile à approcher ses victimes, met en crise l'institution policière. A l'affronter tout spécialement, un policier aux prises non seulement avec l'assassin, mais avec sa mère juive envahissante et une guide touristique qui a jeté son dévolu sur lui.

Analyse :

Deux histoires s'enchevêtrent étroitement : l'une, la traque par l'inspecteur Morris Brummel d'un mystérieux tueur de dames seules, qui se moque du policier par des coups de téléphone interrompus toujours à temps pour ne pas être repéré ; l'autre, la séduction de Morris par Kate, entravée par les hésitations paralysantes du policier. En outre, l'inefficacité de son enquête finit par lui créer des ennuis professionnels.

Dans cette comédie sur trame de thriller, le spectateur ne peut être dupe des faux-semblants qui lui sont prodigués au mépris de toute crédibilité. La judéité n'est présente qu'à travers le stéréotype de la mère possessive ; une psychanalyse bêtifiante est censée fournir les motivations des personnages ; les cadavres de dames sont mis en scène comme autant de mannequins ne pouvant effrayer quiconque; la vibrante Kate doit forcer le policier, lui aussi amoureux, pour qu'enfin il s'approche... Quant à Kupperman, qui pourrait sembler parachuté pour provoquer un rire de mauvais goût, il sert quand même l'intrigue grâce à l'idée qui vient à l'enquêteur.

Le suspense est donc absent, puisque rien n'est grave, mais en échange les spectateurs sont tenus en haleine par l'espoir d'une surprise au prochain rebond du récit ou au prochain gag, qui ne se font jamais trop attendre. Le final nous livre, entre autres, la clé de la remarquable diversité et qualité des apparences que revêt le tueur auprès de ses victimes. Un spectacle certes divertissant, mais que l'on pourra oublier bientôt.

Jacques Vercueil

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