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Fiche technique :
Réalisation et scénario : Fernando Leon de Aranoa - Direction photo: Pau Esteve Birba – Montage : Vanessa Marimbert – Son : Pelayo Guterriez, Eva Marin – Musique : Zelta Montes L - Distribution : Paname Distribution.

Avec :
Javier Bardem (Blanco), Manolo Solo (Miralles), Almudeena Amor (Liliana), Oscar de la Fuente (José), Sonia Almartha (Adela), Fernando Albizu (Roman).

El buen patron

Espagne, 2022, 120min.

Réalisation : Fernando Leon de Aranoa

Biographie :

Diplômé en Sciences de l’image de l’université de Madrid, il entame une carrière de scénariste et de réalisateur, qu’il conciliera dès son premier film Familia (1997), remarqué par le jury des Goyas . Outre ses nombreux films de fiction (dont Barrio, Princessas, A perfect day, Escobar ), il réalise deux documentaires à caractère humanitaire : Caminantes (2001) et Invisibles (2007) . El buen patron est son huitième long métrage, couvert de récompenses en Espagne.

Résumé :

Patron d’une fabrique de balances (basculos en espagnol), Blanco ambitionne de recevoir le prix de la meilleure entreprise espagnole. Sa méthode de management est un mélange d’autoritarisme et de paternalisme. Mais voilà que tout son monde ne file pas doux en particulier un ancien employé licencié qui manifeste bruyamment devant les portes de son usine.

Analyse :

Le début du film est percutant, au sens propre : de jeunes Espagnols excités attaquent la nuit un petit groupe de travailleurs immigrés qu’ils malmènent sérieusement. Un des attaquants est arrêté par la police, fils d’un vieux collaborateur de Blanco, il le fera libérer. Animé d’une bonne conscience évidente, il est bien sous tous rapports. Par exemple, son chef de la logistique est un immigré. Protecteur de ses employés, qu’il considère comme sa famille, Blanco n’hésite pas à s’immiscer dans l’intimité de couples en crise, comme celui de son « ami » Miralles, que sa femme veut quitter (apparemment pour de bonnes raisons). Les couacs dans son système se multiplient. Il rencontre quelques difficultés. Une jeune et belle stagiaire, qui pourrait être sa fille le séduit, affichant son ambition qui la mènera loin. Le film, de facture très classique, maniant le comique et le dramatique (deux scènes de grande violence) avait peut-être l’ambition de décrire la société espagnole dans ses contradictions. Le grand acteur espagnol est évidemment remarquable. Sa voix doucereuse et ses faux airs de séducteur sur le tard, frôlent le ridicule mais cela ne tombe jamais dans la gaudriole. A l’image de la balance qui doit être « juste », il faut assurer que l’on ne « bascule » pas dans l’excès. Blanco arrivera tant bien que mal à s’en sortir, sans sombrer dans l’outrance. Mais que nous reste-t-il comme message social, sinon politique, de cette aimable comédie ?

Alain Le Goanvic

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