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Fiche technique :
Réalisateur : Rabah Ameur-Zaïmeche. Scénario : Rabah Ameur-Zaïmeche. Image : Pierre-Hubert Martin. Montage : Grégoire Pointecaille. Musiques originales : Annkrist, Sofiane Saidi... Son : Bruno Auzet, Nikolas Javelle. Production : Sarrazink Productions. Distribution : Les Alchimistes.

Avec :
Régis Laroche (Pons). Philippe Petit (Bébé). Kenji Meunier (Mouss). Salim Ameur-Zaïmeche (Tonton). Kamel Mezdour (Melka). Nassim Zazoui (Nass). Rida Mezdour (Dari). Sylvain Grimal (Sly). Mohamed Aroussi (Le Prince). Marie Loustalot (Linda). Slimane Dazi (Jim).

Le gang des Bois du Temple

Algérie, France, 2023, 114min.

Réalisation : Rabah Ameur-Zaïmeche

Biographie :

Dans la cité où il a grandi, Rabah Ameur-Zaïmeche tourne son premier film, Wesh Wesh, qu'est ce qui se passe ?. Apprécié par sa vision de la banlieue éloignée des clichés, le réalisateur met en scène Bled number one. Puis, il réalise Dernier maquis sur l'islam dans l'entreprise, Les chants de Mandrin, Histoire de Judas et Terminal Sud. 

Résumé :

Un militaire à la retraite vit dans le quartier populaire des Bois du Temple. Au moment où il enterre sa mère, son voisin Bébé, qui appartient à un groupe de gangsters de la cité, s'apprête à braquer le convoi d'un richissime prince arabe.

Analyse :

"Des frères et surtout des camarades." Voilà comment résume le cinéma en général et aussi son propre cinéma, Rabah Ameur-Zaïmeche, avant la projection de son film.

Long métrage puissant sur le braquage d'un fourgon d'un prince saoudien et tout ce qui va en découler dans une cité du 93, Le gang des Bois du Temple est avant tout un film noir sur l'amitié justement. La mise en scène est parfaite avec des plans magnifiques, notamment sur les toits ou balcons, éléments centraux de l'intrigue du long-métrage. Le réalisateur parvient même à mettre en lumière divinement bien "la nuit américaine" avec de belles couleurs vivantes en mouvement et qui vibrent, tout en alternant avec des moments plus sombres, tout aussi majestueux. Grâce également à des dialogues tous très justes, nous nous sentons au plus près de cette bande, notamment lors du plan dans le bar où ils se saluent puis "découvrent" le braquage dans le journal. Mais bien évidemment, ces amis ont décidé de s'attaquer à un (trop?) gros poisson et malheureusement, dans la vie, l'eau n'est pas toujours paisible. Le réalisateur nous embarque ensuite dans un rythme plus effréné où tout dérape progressivement.

Et pourtant, comme le dira très justement Rabah Ameur-Zaïmeche à la fin du débat, c’est “dans la simplicité et dans la paix que les choses se déroulent”. Nous, spectateurs, nous repartons ainsi, certes bouleversés par cette frénésie provoquée par les consequences du braquage, mais au contraire, bien apaisés par ce dénouement avec un magnifique plan vers l’extérieur et l’avenir.

Maxime Pouyanne

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