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Avec :
Voix : Jean-Louis Trintignant (récitant), Dominique Blanc, Grégory Gadebois, Denis Podalydès.
Michel Hazanavicius, 57 ans, est un réalisateur, scénariste, monteur, producteur et acteur français. Il est connu notamment pour la réalisation de deux parodies du film d’espionnage : OSS 117 et un film romantique muet The Artist qui a obtenu plus de 120 récompenses en 2012. Il est président de la Femis.
Résumé :
Il était une fois, en Pologne, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Un jour, Pauvre bûcheronne recueille un bébé. Jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Cette petite marchandise va bouleverser la vie du couple et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train.
Analyse :
L’action commence à l’hier 1942 dans un train de déportés juifs qui traverse une forêt de Pologne, juste avant d’arriver au camp d’Auschwitz. Un couple avec deux jumeaux nouveaux nés. A travers une ouverture dans le montant du wagon, l’homme aperçoit une vieille femme dans la forêt. Il s’empare d’un des bébés, l’enveloppe dans un châle et le jette hors du train, certain de lui donner ainsi une chance de survivre. Le bébé est recueilli par Pauvre bûcheronne qui habite dans une masure avec son mari, Pauvre bûcheron. Celui-ci, au début, ne veut pas du bébé, une bouche supplémentaire à nourrir et aussi parce que cette petite fille est juive, une ‘sans-cœur’, dit-il. Une sans-cœur, de ces juifs qui ont condamné Jésus à mort. Mais la petite fille fera la conquête du couple au point que Pauvre bûcheron prendra sa défense au risque de sa vie contre les faschistes polonais de son village. Le film, lourd, impressionnant se tourne pourtant vers l’espoir d’un monde meilleur puisqu’il se concentre sur la solidarité, l’entraide et la résistance de cette famille. En compétition à Cannes, il a été notamment présenté au festival du film américain à Deauville. A cette occasion, Michel Hazanavicius, dit « J’ai un rapport intime à cette histoire. Je viens d’une famille juive d’Europe de l’Est, mes grands-parents et ma famille sont des survivants du génocide ». « L’enregistrement a été bouleversant » précise-t-il, ajoutant que Jean-Louis Trintignant a joué, avec la voix du récitant, son dernier rôle avant sa mort. Dominique Blanc, Grégory Gadebois et Denis Podalydès complètent le casting des voix.
Jean Wilkowski
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