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Fiche technique :
Réalisation : Guillaume Brac – image : Alan Guichaoua – Son : Emmanuel Bonnat, Virgile Van Ginneken, Simon Apostolou – montage : Paola Termine – production : Bathysphère Productions – distribution : Condor.

Avec :
Des élèves de Terminale du lycée de Die (Drôme).

Ce n’est qu’un au revoir

France, 2024, 66min.

Réalisation : Guillaume Brac

Biographie :

Guillaume Brac, né en 1977 à Paris, a suivi les cours de la Fémis après HEC. Assistant réalisateur pour Arnaud des Pallières et Emmanuel Mouret, il réalise des courts et moyens métrages avant de sortir en 2013 son premier long métrage, Tonnerre, sélectionné au festival de Locarno. Depuis il alterne fictions (Contes de juillet en 2017 et A l’abordage en 2020) et documentaires (L’ile au trésor en 2018 et Un pincement au cœur en 2023).

Résumé :

Les amitiĂ©s de lycĂ©e peuvent-elles durer toute la vie ? Une chose est sĂ»re, dans peu de temps Aurore, Nours, Jeanne, Diane et les autres diront adieu Ă  leur chambre d’internat, aux baignades dans la DrĂ´me, aux fĂŞtes dans la montagne. Louison coupera ses dreads et la petite famille Ă©clatera. Pour certaines d’entre elles, ce n’est pas la première fois et ça fait encore plus mal…

Analyse :

Le lycée est une période charnière entre l’adolescence et le passage à l’âge adulte et, dans les régions rurales, un premier éloignement de la famille mais aussi l’occasion, en trois ans d’internat, de se faire des amis. Guillaume Brac, qui a tourné dans cette région du Diois son dernier film de fiction, A l’abordage, a eu le coup de foudre pour ce pays à la fois montagneux et méridional et s’y est installé. Passant souvent devant le lycée, il a eu l’idée de tourner un documentaire sur les dernières semaines de terminale, la période des choix d’orientation et des dernières révisions avant le bac, mais aussi le moment où l’on va quitter des camarades avec lesquels on a vécu pendant trois ans. Au léger pincement de cœur à l’idée des rêves qu’on abandonne s’ajoute la nostalgie de ceux que l’on quitte et que l’on ne reverra peut-être plus.

Un beau sujet, mais comment filmer cela dans un documentaire sans ĂŞtre trop intrusif ? Guillaume Brac a mis en place un dispositif Ă  deux niveaux qui fonctionne bien. Un groupe de quatre jeunes filles a acceptĂ© de se laisser filmer dans leurs discussions, pour pouvoir ainsi garder une trace de leur vie au lycĂ©e et de leur amitiĂ©. Elles ont tournĂ© quelques bouts d’essai pour apprivoiser la camĂ©ra et ensuite se sont laisser filmer dans des plans suffisamment larges pour garder une certaine distance. Parallèlement, pour donner Ă  leurs personnages plus d’épaisseur, chacune d’elle raconte en voix off, sur des images de la vie du lycĂ©e, sa propre histoire familiale et les drames ou joies qui l’ont marquĂ©e. La voix off Ă©vite de transformer le spectateur en voyeur mais ces confidences permettent de comprendre comment leur passĂ©, parfois douloureux, les a façonnĂ©es. Un beau film plein de dĂ©licatesse qui est complĂ©tĂ© par un moyen mĂ©trage, Un pincement au cĹ“ur tournĂ© dans un lycĂ©e d’HĂ©nin-Beaumont sur l’amitiĂ© entre deux jeunes filles, Ă©lèves de seconde.

Jacques Champeaux

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