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Avec :
Finnegan Oldfield (Leo), Megan Northam (Camille), Florence Loiret (Nelly, mère de Léo), Lena laurent (Louise), Andranic Manet (Gus).
Lucie Prost est une réalisatrice et scénariste française qui a a grandi dans le Doubs avant d’étudier le théâtre et les sciences sociales. Elle a réalisé plusieurs courts métrages et travaillé pour la télévision. Fario est son premier long métrage.
Résumé :
Fario un jeune ingénieur brillant et fêtard qui vit à Berlin, rentre dans son village du Doubs pour y vendre les terrains agricoles de son père à une entreprise de forage de métaux rares. Il retrouve sa mère, sa petite sœur, ses copains et son cousin, en désaccord avec le projet de mine. Rapidement, Léo observe d’étranges comportements chez les farios, ces truites qui peuplent la rivière.
Analyse :
Ce premier long métrage a pour cadre la campagne du Doubs, près de la Loue, loin des milieux urbains et place la question de l’écologie au centre, comme l’indique le titre de cette espèce de truite présente dans les cours d’eau d’Europe.
Dès le début une tension se déclenche qui dure jusqu’à la fin du film, en particulier grâce à la performance de l’acteur franco-britannique Finnegan Oldfield ( qu’on avait vu dans les Cowboys, César d’interprétation masculine en 2016). Il incarne Leo, un ingénieur qui travaille à Berlin dans un laboratoire d’analyses et revient chez sa mère pour des vacances. Dans le village tout le village est en ébullition depuis l’arrivée d’une entreprise qui effectue des forages gigantesques et qui rachète des terrains. On ne connaîtra pas le point de vue de l’entreprise. Leo qui avait l’habitude de pécher avec son père, disparu, s’étonne d’un comportement bizarre des truites qu’il attribue à de la pollution résultant des travaux de forage : elles se rassemblent, dit il, comme pour faire face à un agresseur. Les impressions et visions de Léo, qui semble par ailleurs déprimé et qui prend de la cocaïne, s’accompagnent de moments fantastiques. Il y a beaucoup d’inconnues et de non-dits. C’est un film assez envoûtant et qui n’est pas manichéen.
Françoise Wilkowski-Dehove
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