PROtestants et FILmophiles |
PROmouvoir les FILms dont la qualité artistique et humaine aide à la connaissance du monde contemporain
ACCUEIL - QUI SOMMES-NOUS ? - ACTIVITES - PUBLICATIONS - GROUPES - CRITIQUES DE FILMS - RADIO - FESTIVALS
Réalisation Nicolas Hulot, Jean-Albert Lièvre, Distributeur France : Mars Distribution, Producteurs : Eric Altmayer, Nicolas Altmayer
Avec :
Nicolas Hulot : Le narrateur (voix) Né le 30 avril 1955, Nicolas Hulot est d'abord connu comme photo-reporter, puis comme écrivain engagé et écologiste. Il crée en 1990 la fondation Ushuaïa qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Après avoir envisagé d'être candidat à l’élection présidentielle de 2007, il se retire après la signature du "Pacte écologique" par les candidats de la plupart des partis. Il écrit et réalise ce documentaire dont il dit: " Ce film est davantage un appel à la raison et un acte politique qu'un documentaire sur la crise écologique. D'ailleurs, la "belle nature sauvage" est la grande absente..." Des images superbes font un constat alarmant sur l'état de notre terre.On sort abasourdi de cette suite d'images dont la splendeur contraste singulièrement avec le message qu'elles portent : il est déjà trop tard pour sauver la terre. C'est là un des problèmes de ce genre de films : devant le constat affligeant, le spectateur risque de tomber dans le désespoir plutôt que d'être poussé vers un engagement militant, forcément dérisoire devant l'étendue des dégâts.
L'autre inconvénient est celui de (presque) tout documentaire : le terme "documentaire" désigne le but assigné au film, celui de "documenter" un état de fait. Qui dit "documenter" entend qu'il s'agit d'une vision plus ou moins exhaustive d'un problème, aussi objective que possible. Or, dans un documentaire, le parti pris de l'auteur est infiniment plus évident que dans une fiction. Il vaudrait mieux parler de "film engagé".
Et le problème avec tout film engagé, c'est que les spectateurs qui vont le voir sont ceux qui sont déjà gagnés à sa cause. D'où un impact relativement limité au regard des moyens employés pour réaliser l'oeuvre. Il ne faudrait pas que le sentiment d'impuissance que le film génère paralyse l'action dont il faut espérer qu'elle est encore possible. (Waltraud Verlaguet)
ot : Le narrateur (voix) Né le 30 avril 1955, Nicolas Hulot est d'abord connu comme photo-reporter, puis comme écrivain engagé et écologiste. Il crée en 1990 la fondation Ushuaïa qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Après avoir envisagé d'être candidat à l’élection présidentielle de 2007, il se retire après la signature du "Pacte écologique" par les candidats de la plupart des partis. Il écrit et réalise ce documentaire dont il dit: " Ce film est davantage un appel à la raison et un acte politique qu'un documentaire sur la crise écologique. D'ailleurs, la "belle nature sauvage" est la grande absente..."
Résumé :
Des images superbes font un constat alarmant sur l'état de notre terre.
Analyse :
On sort abasourdi de cette suite d'images dont la splendeur contraste singulièrement avec le message qu'elles portent : il est déjà trop tard pour sauver la terre. C'est là un des problèmes de ce genre de films : devant le constat affligeant, le spectateur risque de tomber dans le désespoir plutôt que d'être poussé vers un engagement militant, forcément dérisoire devant l'étendue des dégâts.
L'autre inconvénient est celui de (presque) tout documentaire : le terme "documentaire" désigne le but assigné au film, celui de "documenter" un état de fait. Qui dit "documenter" entend qu'il s'agit d'une vision plus ou moins exhaustive d'un problème, aussi objective que possible. Or, dans un documentaire, le parti pris de l'auteur est infiniment plus évident que dans une fiction. Il vaudrait mieux parler de "film engagé".
Et le problème avec tout film engagé, c'est que les spectateurs qui vont le voir sont ceux qui sont déjà gagnés à sa cause. D'où un impact relativement limité au regard des moyens employés pour réaliser l'oeuvre. Il ne faudrait pas que le sentiment d'impuissance que le film génère paralyse l'action dont il faut espérer qu'elle est encore possible.
Waltraud Verlaguet
Autres articles sur ce film
Siège social, 40 rue de Las Sorbes, 34070 Montpellier Secrétariat national, 25 avenue de Lodève, 34070 Montpellier |