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PROtestants et FILmophilesFestival de Locarno 2013 |
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Né en 1946 à Rio de Janeiro, Júlio Bressane est l’un des principaux représentants du «Cinema Marginal» brésilien et l’un des chefs de file de ses réseaux de production et de distribution indépendants. En 1967 il a réalisé Cara a Cara, suivis de films comme Cuidado, Madame (1970), A Família do Barulho (1970), Tabu (1982), ou Brás Cubas (1985). En 2001, il a reçu le Prix Filmcritica Bastone Bianco au Festival de Venise pour Dias de Nietzsche em Turim. Filme de Amor a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2003. Cleópatra (2007) a remporté six prix dont celui du meilleur film au Festival de Brasília do cinema brasileiro et L’Herbe du rat (2008), coréalisé avec Rosa Dias, a été présenté dans la section Orizzonti à Venise.
Synopsis: Áurea, une enseignante solitaire, entame une singulière relation avec un jeune homme rencontré par hasard. Âme sensible, elle est attirée par son émouvante beauté qui la fait courir à sa perte. Les jours qui suivent leur première conversation, Áurea fait état de ses sentiments pendant ses cours, ce qui révélera une insolite histoire ancienne qui va transformer le présent.
Face à un jeune homme, absolument inexpressif (cire dans la main de l'enseignante ?), une femme, pas encore vieille, mais plus tout à fait jeune, au sourire supérieur, récite des phrases se voulant poétiques, prononçant chaque mot de façon hyper-signifiante. Elle se compare à la déesse lune, contemplant le bel Endymion. Mais tant d'hyper-signifiance accumulée rend la prestation ridicule.
Plans-séquences, mouvements lents, décor surchargé : on s'ennuie.
Entrecoupé d'une séquence de danse, genre chinois d'abord, des ondulations lascives ensuite, se terminant par des mouvements et grimaces convulsifs (= la folie que la dame évoque dans un de ses "enseignements" ?), puis par une scène où la mère du jeune homme vient menacer la dame lui disant qu'elle-même lui a déjà appris tous les vices et toutes les obscénités, le film se clôt sur des scènes du making-off se terminant invariablement par des remarques genre "c'est parfait", "c'est génial". Si le réalisateur est content de lui, c'est déjà ça.
Waltraud Verlaguet
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