PROtestants et FILmophiles Festival de Cinemed 2018

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Petra

de Jaime Rosales

Espagne, France, 2018, 107 min.

Petra

de Jaime Rosales   Bon 

Petra, jeune artiste peintre n’a jamais connu son père. A la mort de sa mère elle se lance dans une quête qui la conduit à Jaume, un célèbre plasticien et sans pitié.

Etrange montage qui ne présente pas les chapitres dans l’ordre de leur numérotation. Nous commençons par le chap. 2 et ça se poursuit dans le désordre. Est-ce un procédé habile pour maintenir l’attention et les interrogations du spectateur ?

Jaume est un personnage odieux dont on découvre le cynisme et la duplicité peu à peu. Sa femme et son fils restent près de lui par besoin financier. Cet embrouillamini de filiation recherchée, niée, avouée est un grand classique des récits concernant la famille. C ’est bien joué, les images sont belles mais est-ce suffisant ? Le fait que ça se passe dans un milieu artistique (Petra est peintre, son père sculpteur) n’est pas vraiment exploité. 

Maguy Chailley