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Dejan Acimovic, Milos Samolov, Natasa Markovic, Mikola Kojo, Goran Navojec dans Parada © Berlinale 2012
Nikola Kojo, Goran Navojec, Mil&ocaron;s Samolov dans Parada Photo: Vukasin Veljic © Berlinale 2012
Un ancien mercenaire, gros dur, veut se marier. Sa belle désire un mariage en grand, très kitch – et très cher. Il n’en a pas les moyens, elle menace de le quitter. L’organisateur du mariage est homosexuel et rêve d’une gay pride, mais celle-ci est menacée par les skin-heads. Il propose alors un deal : le mercenaire rassemble ses amis et protège la parade – et il lui offre le mariage.
Malgré ses réticences, le mercenaire accepte. Commence alors un genre de road movie hilarant à travers les contrées de l’ex-Yougoslavie à la recherche des anciens copains de tous les bords politiques.
La gay pride finit par avoir lieu, non sans casse : l’organisateur du mariage y laisse la vie, il y a beaucoup de blessés. Mais elle a eu lieu, signal d’un espoir permis.
Le film est drôle, malgré le sujet difficile et la fin tragique. Il est touchant quand le mercenaire arrive à la conclusion que finalement, les homosexuels sont des gens « comme tout le monde », prêts à tout par amour.
Et il est courageux, non seulement pour affronter l’homosexualité, sujet hautement tabou en Serbie, mais aussi parce qu’il s’agit du premier film co-produit par - presque - toutes les parties de l’ex-Yougoslavie.
Et si un avenir était possible dans cette partie de l’Europe ?
Waltraud Verlaguet
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