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Festival de Berlin

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De Ella Manzheeva Ella Manzheeva © Berlinale 2015

Russie 87 minutes

Avec : Evgenia Mandzhieva, Sergey Adianov, Evgeny Sangadzhiev, Lyubov Ubushieva, Dmitry Mukeyev

Synopsis :

Elza vit dans une petite ville de Kalmoukie au bord de la mer Caspienne. Une autre année se termine, il fait froid et la steppe est recouverte d’un peu de neige. Quand son mari, pêcheur illégal, lui pose la question ce qu’elle a fait durant la journée, elle ment. Elle n’était pas chez sa mère mais à l’arrêt bus : elle voulait partir. Ou plutôt, expérimenter la sensation que cette idée pourrait procurer. Mais elle n’en a pas le courage, elle reste et se referme sur elle-même. Un jour son mari ne revient pas. On dit que les pêcheurs ne reviennent que si une femme les attend et que les mouettes sont les âmes des pêcheurs morts. Elza, enceinte et veuve, parcourt la ville, puis la laisse derrière elle.

Chaiki

(Section Forum)

Evgenia Mandzhieva © Berlinale 2015

Une histoire universelle : l’envie de partir, se sentir coincé. Sentiment d’ailleurs non seulement féminine, mais les hommes ont plus de facilités à partir quand ils en ont envie. Sauf que, en partant, on se rend souvent compte que là où l’on va ce n’est pas mieux, car c’est soi-même qu’on cherche à fuir…

Elza est malheureuse dans sa vie de couple, sa belle-mère la déteste. Mais cela ne semble pas l’essentiel. C’est en elle-même qu’elle est enfermée. Son visage est sans expression, ses yeux ne parlent pas. Les images de son appartement soulignent cet enfermement, mais même quand elle est à l’extérieur, le brouillard et/ou la nuit ne laissent aucune ouverture vers l’extérieur.

Après la mort de son mari, renvoyée par sa belle-mère, elle veut avorter. Lors de l’examen, on lui dit que c’est trop tard. Elle entend le cœur du bébé battre – et son visage s’éclaire, enfin. Même la belle-mère change d’attitude envers elle.

© Berlinale 2015

Autrefois, en allemand, pour désigner une femme enceinte, on disait qu’elle est « de bonne espoir ». Une nouvelle vie est toujours cet espoir fondamental qui nous fait avancer, qui nous ouvre vers un nouvel Autre.
C’est filmé de façon très sensible, avec peu de paroles et de belles images.

Waltraud Verlaguet

Berlin 2015, section Forum

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