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Un festival inspiré par la figure du Réformateur Guillaume Farel
Organisé tous les deux ans, le Prix Farel est un Festival international du film à thématique religieuse. Il permet aux réalisateurs, spécialistes ou non de la thématique religieuse et venant principalement notamment des pays francophones, de se rencontrer et de confronter leurs expériences. Loin des clichés habituels, les films ou documentaires à thématique religieuse englobent des réalisations variées ayant trait au fait religieux et au domaine de la spiritualité.
Le jury du Prix Farel rassemble des experts du monde de l’audio-visuel, du journalisme ou de la théologie en provenance de Suisse, France, Belgique et Italie.
Il s'agit d'un jury interreligieux, non organisé par SIGNIS et INTERFILM.
Le Prix dans la compétition des longs métrage est décerné au film
réalisé par Nathalie Rossetti, Turi Finocchiaro (Pologne / France / Belgique, 2016)
Grâce au vécu d’un couple de musiciens arméniens, Chœurs en exil montre qu’il est possible de se souvenir, réparer, et dépasser un traumatisme historique à travers une expérience esthétique totale.
Le Prix dans la sélection moyens métrages est décerné au film
réalisé par Nicole Weyer (Suisse, 2016)
Le jury a été séduit par la délicatesse de ce portrait d’un balayeur poète qui nous rappelle avec grâce que pour vivre une vie « riche » point n’est besoin de grand chose, si ce n’est parfois d’un balai, d’une pelle et d’une rose. Ce film a également reçu lePrix du public 2016.
Le Prix dans la sélection courts métrages a été décerné au film
réalisé par Jean-Jacques Cunnac (France, 2016)
Le jury souligne la qualité de cette œuvre et l’originalité de son sujet. «Un lieu où vivre»: c’est l’unique chose que demande un groupe de migrants afghans protagonistes de ce film troublant et spectral. Ce qu’ils trouvent en revanche, dans un édifice abandonné du port grec de Patras, ce sont des limbes identitaires, peuplées de fantômes qui les tourmentent, manifestations des traumatismes psychiques et spirituels de l’homme persécuté.
Pour la première fois, le Prix Farel a également décerné un prix à la catégorie fiction. Il va au film
réalisé par Martin Forget, Eliot Laprise ( / Canada, 2016)
Le jury a été séduit par cette œuvre, dénonciation paradoxale et ironique prédisant qu’au sein de l’Église les techniques de marketing risquent de devenir LA solution à l’affaiblissement du sentiment religieux ; et, diaboliquement, le medium d’en devenir le message.
Le Jury a également attribué une mention au film Une blessure française de Valérie Manns (France) qui correspond à la première partie du documentaire Protestants de France visible en streaming
réalisé par Valérie Manns (France, 2015)
Le Jury a récompensé l’originalité et la variété des matériaux de ce documentaire qui évoque l’une des persécutions religieuses les moins connues de l’Histoire, et la contribution du protestantisme à l’évolution de la société occidentale.
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