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Archive des éditos

Edito : décembre 2014

Action !

Le film est un travail d’équipe, c’est entendu. Mais une fois qu’ on a parlé du réalisateur, de l’éclairagiste, de l‘ingénieur du son, de la maquilleuse et autres petites (ou grandes) mains, est-ce qu’on voit immédiatement la particularité indispensable de leur rôle dans la réalisation collective ? Je croyais que oui.

Eh ben, non !

Ayant eu l’opportunité inattendue d’une invitation au tournage d’un court métrage en région Languedoc, j’ai découvert ce monde que je croyais bien connaître, ce monde hors du temps, hors du monde et cependant fait de petits détails pratiques, de petites trouvailles fantaisistes, ce monde de sérieux, de responsabilité, d’inter dépendance des initiatives, où le moindre geste peut avoir un immense prolongement.

Un monde de perfectionnisme aussi, à peine soutenable pour un spectateur moyen qui n’est pas dans le coup et pense que la petite erreur qu’il vient de voir pourra toujours passer sur grand écran. Que nenni ! L’œil du réalisateur anticipe et exige mieux encore que ce que son équipe lui propose. Et la scène s’éternise, et les prises s’accumulent parfois jusqu’à épuisement de l’acteur avant que le chef dise enfin : « C’est bon ».

Voici qu’autour des évolutions aériennes d’une danseuse espagnole, la petite équipe de douze jeunes techniciens, se met à danser ses gestes, transformant l’art du tournage en miracle de légèreté, de bonne humeur, de précision tout en donnant l’impression d’une improvisation spontanée. Miracle du professionnalisme qui fait passer la technique numérique pour un automatisme banal, grâce aux « grosses têtes » à la barre !

Trois heures et demie de tournage pour enregistrer quelque 12 minutes ! Mais le temps ne compte plus, on est dans la création, l’imprévu, l’enthousiasme, l’allégresse … jusqu’au moment où l’on aperçoit le cadreur se frotter l’épaule qui a supporté durant tout ce temps-là, sa caméra de 12 kg !

Arlette Welty-Domon

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