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Edito : juin 2017

Un Festival de Cannes bien sombre

Le Festival de Cannes qui vient de se terminer nous a présenté, comme chaque année, un état du cinéma dans le monde. Cela n’a pas été un « grand cru » au sens où bien peu de films frappaient le spectateur comme de réels chefs-d’œuvre mais la sélection montrait cependant une très grande diversité de genres et de styles, diversité qui se reflète dans les palmarès, et qui est assez réconfortante.

Les films sélectionnés viennent du monde entier et donnent une image de l’état du monde où nous vivons. La vision est sombre, c’est le moins que l’on puisse dire. Existences brisées par la violence et la corruption, femmes en butte à des traditions machistes, enfants victimes de leur famille ou de la société, vengeance qui se substitue à la justice, le tableau est noir. Le journal Le Monde parlait ainsi dans un de ses articles d’un « cinéma du chaos ».

Dans ce contexte, il faut saluer le choix du Jury œcuménique qui a récompensé un des rares films lumineux de ce Festival, le beau film de la Japonaise Naomi Kawase, Vers la lumière. Ce qui m’a semblé le plus intéressant dans ce film est la réflexion qui est menée, à partir du procédé d’audio description pour les aveugles, sur la question de l’interprétation de l’image qui est au cœur de l’analyse cinématographique. Il faut en dire assez pour que l’aveugle comprenne mais il ne faut pas en dire trop pour laisser de la place à son imagination et à sa propre capacité d’interprétation. Une question qui ne peut pas nous laisser, nous Profiliens, indifférents. 

Jacques Champeaux

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