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G. Arcuri (centre), De Masi, S. Striano, C. Rega, J. D. Bonetti, G. Solito, V. Parrella, R. Majorana © Umberto Montiroli - Berlinale 2012
Francesco Carusone, Giovanni Arcuri, Cosimo Rega © Umberto Montiroli - Berlinale 2012
Antonio Frasca, Maurilio Giaffreda © Umberto Montiroli - Berlinale 2012
Le film retrace une histoire vraie. Des prisonniers de la zone de haute sécurité de Rebibbia jouent La mort de César de Shakespeare devant un public enthousiaste. Après une 'standing ovation', on passe au noir et blanc.
On suit alors la genèse du projet, les répétitions, les angoisses et les conflits entre prisonniers. Le texte du grand théâtre prend une épaisseur incroyable en résonance avec le vécu de ces hommes dont à aucun moment on n'interroge le passé et ce qui les a amenés là. Seul leur face à face avec la pièce est dans le champ. Une fois, le décor, une grande photo d'un paysage au bord de mer, passe en couleur – expression du rêve qui donne des couleurs à la vie.
Le générique de fin précise qu'un des taulards a été gracié et est devenu comédien. Mais le plus important, c'est une remarque que fait un des prisonniers à la fin du film (je cite de mémoire) : « ça fait vingt ans que je suis derrière des barreaux, je viens de me rendre compte seulement maintenant ce que c'est d'être enfermé. »
Question subsidiaire: si l'art en général et le théâtre (ou le cinéma) en particulier était plus présent dans la société - et plus particulièrement dans les couches les plus défavorisées de la population - y aurait-il moins de gens dans les prison ?
Waltraud Verlaguet
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