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5ème prix du Jury œcuménique
Le prix du Jury oecuménique revient à
réalisé par Bohdan Sláma, Justine Triet (République tchèque / Allemagne, 2005)
Ce film retrace de manière réaliste les relations et les événements quotidiens qui font qu'une vie soit possible, celle qui donne l'espoir d'un peu de bonheur. Contenu: Aux abords d'une ville industrielle en ruine vivent des êtres humains dans d'affreux bâtiments en béton. Ils gagnent leur vie dans la fabrique locale ou au supermarché. L'angélique Monique habite également là-bas. Elle, qui sacrifie aux autres son bonheur personnel. Elle apporte son aide à l'instable Dasha et accueille ses deux fils chez elle quand cette dernière est internée en psychiatrie. Elle repousse ad aeternum son départ pour l'Amérique où elle voulait rendre visite à son ami qui, lui, a du succès. Elle se rend avec les enfants dans la maison délabrée de Tonik, un marginal qui l'aime depuis des années ... (Information du festival)
En outre, le Jury accorde une mention spéciale au film :
réalisé par Cristi Puiu (Roumanie, 2006)
Celui-ci dénonce les dangers de la bureaucratisation dans le domaine de la santé publique mais témoigne également de la force de résistance d'un homme courageux mais isolé. Une image, qui nous est malheureusement familière. Monsieur Lazarescu a 63 ans et vit seul avec ses trois chats dans un immeuble abandonné. Sa femme est décédée il y a trois ans de cela et sa fille est partie au Canada. Un samedi soir, Monsieur Lazarescu se sent malade et appelle les secours médicaux. Parce que sa réserve de médicaments est épuisée, il demande de l'aide à ses voisins. Ceux-ci se sentent dérangés dans leur quiétude privée et le croient ivre. Quand l'ambulance arrive enfin, débute une odyssée absurde à travers les couloirs de l'hôpital. Des médecins incompétents ne peuvent ni émettre un diagnostic exacte ni trouver une thérapie adéquate. Insouciants, ils abandonnent Monsieur Lazarescu à son triste sort dans la nuit de Bucarest. « Le film décrit un monde qui ne connaît pas l'amour du prochain. Quelqu'un a besoin d'aide mais tous ceux qui le rencontrent ont les yeux fermés, ne le voient pas ». (Cristi Puiu)
Les articles en ligne pour La mort de Dante Lazarescu (Moartea domnului Lazarescu) :
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