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Au crédit du réalisateur, son choix de très peu montrer le pic de violence qui a sévi en cette année 1981 à New York : un tabassage appuyé, une gifle, un suicide en direct par arme à feu, une poursuite en voiture et c'est à peu près tout. Mais elle est bien présente : dans les nouvelles de la radio, les relations conflictuelles, la soif de dollar, l'ambition sans scrupules, l’ambiguïté calculatrice etc.
Egalement au crédit de Chandor, le fait de bannir de son film les scènes de sexe, les effets spéciaux, les hurlements etc. ingrédients trop fréquemment utilisés pour appâter le spectateur. Encore une qualité, les dialogues sont concis et la diction claire et compréhensible.
Les lieux filmés sont très souvent sombres et on ne voit guère de NY que des friches industrielles. Quant aux quelques intérieurs cossus, ils sont aussi impersonnels qu'un laboratoire dépouillé. Le scénario est linéaire et plat et ne présente guère d'originalité. Mais le cinéaste est un artiste.
Ce film porte-t-il un message ? Peut-être celui d'une caricature du "rêve américain" qui broie les faibles, foule au pied l'amitié, fissure l'amour dans le couple, tord le bras de la justice, et a pour étalon le million de dollar.
L'appréciation portée sur le jeu des acteurs et le caractère des personnages est contrastée. Il a été dit que les caractères étaient complexes et le film riche au plan humain. Ainsi Abel est jugé : fourbe, arriviste, honnête, entrepreneur, jeune loup dents longues sous toison de mouton, ambitieux, paternaliste, prêt à tout, insincère, courageux.
Les 17 notes attribuées s'échelonnaient entre 8 et 15 avec moyenne à 13,4 / 20
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