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Réunion mensuelle le vendredi à 17h30

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Contact : Monique Laville
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Groupe local de Toulouse

Prochaine réunion du groupe

Rendez-vous le 20 septembre !

Les premières minutes des longs-métrages

Le point de départ de notre proposition pour la réunion de rentrée toulousaine a été la conférence de Nicolas Gilsoul La renaissance de l’homme sensible (un cours public de l’Ecole de Chaillot, diffusé par la Maison de l’Architecture de Midi-Pyrénées), qui commence par un parallèle entre l’entrée dans un jardin zen et le début de Shining. Les premières minutes du film de Stanley Kubrick y sont décortiquées très précisément, un exercice dont nous n’avons pas l’habitude, aussi avons-nous pensé qu’il serait intéressant de regarder cet extrait et d’en discuter en groupe.

Nous avons par la suite réfléchi au début des films en général, car tous ne commencent pas par une mise en condition du spectateur comme dans Shining ou dans d’autres films inquiétants… Qu’en est-il donc sinon d’habitude ? Qu’est-ce qu’un début de film normal ? Y a-t-il des introductions typiques par genre de film ? Vaste sujet, que nous n’avons pas l’ambition de traiter en une heure….

Pour le moment, nous avons listé les types de débuts suivants :

• un exposé des personnages, du contexte… dans une approche linéaire

• un rappel historique

• l’exposé d’une action/situation qui est le point de départ du film : meurtre, enlèvement... > enquête (policier) ou vengeance (western), ou décès d’un personnage > drame familial

• une scène banale où figure un détail qui sera déterminant dans le déroulé du film

• une entrée dans le vif du sujet, le spectateur comprendra au fur et à mesure les liens entre les personnages, l’intrigue… (film pas toujours linéaire, flash back, plusieurs histoires en parallèle qui se rejoignent…)

• la fin du film

Tous les extraits qui illustreront ces différents débuts de films ne sont pas encore fixés, nous avons pris le parti de nous référer à des films très connus et aux films projetés lors du séminaire 2018 qui ont été visionnés et travaillés en groupe.

Enfin qui dit début de film dit immanquablement générique. Ce sera la conclusion récréative de l’intervention. Après un bref rappel historique depuis les cartons des années 20 qui introduisaient le metteur en scène, nous balaierons les succès de deux grands créateurs de génériques (titre et réalisateur à faire deviner par exemple) :

• Saul Bass, qui révolutionne le genre dès 1955 pour L’Homme au bras d’or puis collabore régulièrement avec Hitchcock (Vertigo, La Mort aux trousses) et Kubrick, pour Shining" justement

• Maurice Binder, à qui on doit le générique des premiers James Bond, plusieurs films de Stanley Donen durant les années 60, mais aussi Plein Soleil, Le dernier Empereur...

Elisabeth Journolleau & Nicolas Marchand