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Les raisons du choix : le jeu des comédiens, la beauté des dialogues, la mise en scène et le montage
Le 13 décembre c'était : «Les garçons et Guillaume, à table»
Le point de vue du Pro : Une comédie douce amère qui tombe à point nommé à notre époque. Un film qui ne glisse jamais dans le cliché (même si au vu de son sujet, il aurait pu aller en plein dedans...). Une sensibilité touchante et émouvante sans précédent. De l'humour à tout va et ceci, en grande partie, grâce au personnage de la mère, joué par Guillaume lui même! Un film qui fait aussi réfléchir sur chacun d'entre nous et sur ce qui se cache à l'intérieur même de notre être. Une fable menée de main de maître grâce à l'égocentrisme de son protagoniste qui s'en donne à cœur joie!
Les remarques des autres : Le film coule naturellement grâce à la voix off. Remarquable prestation de Guillaume en fils et mère. Démarche très narcissique; qu'est-ce que ses proches ont pensé d'être ainsi présentés? Pourquoi ce film après la pièce si ce n'est pour raison purement commerciale. Ennuyeux mais bon film de ciné-club qui aborde bien le thème actuel de la recherche d'identité des adolescents. Gags et dialogues peu percutants. Manque de densité. La note : 10,4/20, moyenne des 19 notes très dispersées entre 0 et 18.
Le 24 novembre c'était : à la médiathèque de Toulouse, la rencontre-débat avec des intervenants de la CIMADE et une représentante de Profil réunissant une centaine de participants. Le film présenté était "Yougodivas" de Andrea Staka.
Ce film documentaire atypique raconte des histoires de scène de théâtre, de peinture, de musique, mais aussi des histoires de tous les jours à New York et en filigrane des histoires de quête d'une patrie perdue. La documentariste filme la vie "telle qu'elle est" de cinq femmes, artistes serbes, redémarrant leur carrière artistique à New York. Ni le court document authentique sur la guerre en introduction, ni la scène de plage en "ex-Yougoslavie", évoquant l'enfance d'une entre elle, n'émeuvent vraiment. Aucune femme ne s'autorise la confidence. A la question : "Golub, pourquoi tu nous traites de lâches ?", point de réponse. Ceci expliquerait qu'une dizaine de personnes quittèrent la salle pendant la séance. Cependant, la plupart des spectateurs apprécièrent de voir ces femmes migrantes fortes, actives et talentueuses, vivant difficilement que leur pays "tombe en disgrâce aux yeux du monde".
Chantal
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