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Le prix du jury interreligieux est décerné au film
réalisé par Srđan Kovačević (Croatie / Serbie / Slovénie, 2025)
« The Thing to Be Done » dresse un portrait saisissant et résolument actuel des travailleurs et travailleuses immigré·e·s en Slovénie — et déploie une portée universelle bien au-delà des frontières nationales. Le film s’adresse à toutes les sociétés confrontées aux réalités de la migration et à la quête de dignité et d’une vie meilleure. Avec sensibilité, un humour subtil et une urgence palpable, il rappelle que la dignité est le fondement des droits humains. Face aux inégalités sociales croissantes, le Jury interreligieux salue cette œuvre comme un appel à l’action nécessaire et profondément humain.
Synopsis :
Une carte de l’Europe est couverte de chiffres : du sud au nord, d’est en ouest, les valeurs ne cessent d’augmenter. Il s’agit des salaires minimaux bruts de chaque pays — 281 euros en Bosnie-Herzégovine, 842 euros en Slovénie, 1 498 euros en Allemagne et 1 613 euros en Irlande. Le réalisateur Srđan Kovačević tient à la transparence. Et il n’est pas le seul : le Bureau pour les droits des travailleurs « Delavska svetovalnica » à Ljubljana, en Slovénie, fonde son action sur l’information et la clarté. On y voit affluer des salarié·e·s exploité·e·s et floué·e·s par des entreprises, qui ne reçoivent ni contrat de travail ni salaire. Beaucoup ne possèdent pas la citoyenneté slovène ; un cadre juridique truffé d’embûches les rend vulnérables et les réduit au silence. Goran Zrnić, ancien électricien devenu juriste, Goran Lukić, syndicaliste inébranlable, et l’assistante sociale Laura Orel font entendre leurs voix pour eux, conseillant au milieu des piles de dossiers et des téléphones qui sonnent sans relâche. (Carolin Weidner/DOK Leipzig)
Une mention spéciale est attribué au film :
réalisé par Jennifer Chiu (Canada, 2025)
Par sa reconstitution délicate et poétique d’une famille disloquée — métaphore universelle des identités déracinées — « Clan of the Painted Lady » nous entraîne à travers le temps, la mémoire et l’appartenance. Le style visuel classique du film, qui évoque des photographies vibrantes, capte l’émotion silencieuse de la redécouverte. Par la cuisine et l’évocation des saveurs, la réalisatrice redéfinit avec une rare sensibilité le lien et l’identité.
Synopsis :
Le papillon Painted Lady, aussi appelé vanesse des chardons, accomplit sur plusieurs générations un périple de 9 000 miles. Chaque génération vole vers l’étape suivante sans connaître ni le début ni la fin de l’itinéraire. Le peuple hakka, dont le nom signifie « famille invitée », partage ce destin de mouvement permanent. Son identité n’est pas liée à un territoire précis, mais à ses ancêtres. La réalisatrice, elle-même hakka, retrace l’histoire migratoire de sa famille, des racines au nord de la Chine, en passant par le Canada, jusqu’en Inde. Au fil de sa quête, elle rencontre des Hakkas du monde entier, qui racontent leurs propres histoires de départ, d’adaptation et de préservation d’une culture unique. (Seggen Mikael/DOK Leipzig)
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