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Le prix du jury œcuménique dans la compétition internationale est attribué au film
réalisé par Gabriel Mascaro (Brésil / Mexique / Chili / Pays-Bas, 2025)
Cette fable dystopique brésilienne suit une héroïne peu conventionnelle dans sa quête de liberté. Une femme de 77 ans échappe à un avenir imposé par un État autoritaire.
A travers des images splendides des paysages sauvages de l’Amazonie, nous suivons ce voyage aventureux semé d’embûches, mais aussi de rencontres inattendues et de moments d’humour. Avant tout, le film met en garde contre les dangers de l’exclusion dans nos sociétés modernes tout en nourrissant l’espoir qu’il existe toujours une échappatoire.
Là-bas, les personnes âgées sont censées "profiter" de leurs dernières années, tandis que la jeune génération peut se consacrer pleinement à la productivité et à la croissance économique.
Mais Tereza refuse d'accepter ce destin imposé. Elle entreprend un voyage à travers l’Amazonie et ses affluents pour réaliser un dernier souhait, avant qu’on ne lui retire sa liberté.
Cette décision va bouleverser son existence et l’emmener sur un chemin totalement inattendu. (Information du festival, Berlinale 2025)
Le prix du jury œcuménique dans la section Panorama attribué au film
réalisé par Imran Hamdulay (Afrique du Sud, 2025)
Le cœur est un muscle et peut être entraîné. Dans le film d'Imran Hamdulay, un jeune père issu d'une famille violente commence son propre entraînement.
Après avoir agressé un homme et découvert que sa victime a également un fils, il apprend deux choses : le pardon ne peut pas s'acheter, il repose uniquement sur une compréhension mutuelle. Et regarder vers l'avenir exige aussi d'affronter la justice.
Avec une caméra sensible et réaliste, accompagnée de musique rap en afrikaans, le réalisateur nous ouvre les portes d’un univers méconnu : celui des quartiers périphériques du Cap, où violence et pauvreté coexistent avec l’amitié, la loyauté et l’amour. Et avec l’espoir de trouver une salle de sport pour les cœurs.
Mais cette journée joyeuse est brutalement interrompue lorsque Jude disparaît soudainement. La panique s’empare des invités et une recherche désespérée commence. Lorsqu’on informe Ryan que Jude aurait été aperçu dans une zone contrôlée par des gangs, il s’y rend immédiatement et passe à tabac un homme, qui, comme il s’avérera plus tard, n’a rien à voir avec la disparition.
Peu après, Jude est retrouvé : il s’était simplement caché à proximité pour s’amuser. Mais l’incident a semé le trouble au sein du groupe d’amis. Des tensions éclatent, des disputes surgissent et des secrets du passé de Ryan refont surface.
Plus tard, l’homme que Ryan a agressé réapparaît et lui réclame de l’argent. Il a lui-même un enfant de cinq ans et s’avère être une vieille connaissance de Ryan de son adolescence... (Information du festival, Berlinale 2025)
Le prix du jury œcuménique dans la section Forum est attribué au film
réalisé par Brandon Kramer (Etats-Unis d'Amérique, 2025)
Holding Liat traite du destin d’une femme israélienne enlevée par le Hamas le 7 octobre 2023. Sans connaître l’issue de la crise des otages, les réalisateurs ont entrepris une chronique respectueuse et attentive d’une famille plongée dans l’angoisse et la terreur.
Ce documentaire montre précisément ce dont notre époque a cruellement besoin : la volonté d’engager des conversations nuancées et d’affronter la complexité et les controverses, sans interrompre le dialogue.
Un film véritablement tourné dans l’ouverture, suivant les enchaînements des événements, bien que – lorsqu'il a été commencé – le déroulement des faits n’ait pas pu être anticipé.
Le 7 octobre 2023, Liat est violemment enlevée dans son kibboutz par des membres du Hamas. Peu après, Brandon Kramer commence à filmer sa famille. Il est là, au plus près, lorsque ses parents, Yehuda et Chaya, tentent de gérer leur angoisse – ou lorsqu’ils cherchent à influer sur le sort de leur fille adulte et de son mari en interagissant avec les autorités.
En tant que citoyen américain, Yehuda s’envole pour les États-Unis, accompagné du fils de Liat, qui subit non seulement la pression de l’attention publique, et de la sœur de Liat, qui essaiera de tempérer le tempérament et la colère de Yehuda. Car même dans cette famille, la polarisation est présente : malgré sa douleur, le père porte un regard critique sur le rôle d’Israël dans le conflit au Proche-Orient, il est pacifiste et refuse de s’écarter du chemin de la réconciliation, même au cœur de l’épicentre diplomatique et traumatique. Avec ténacité, il va à contre-courant, se confronte à lui-même et aux autres, et critique le gouvernement israélien.
Un film ouvert sur l’instant présent. Les éclairages ne viennent pas de la politique, mais de la famille de Liat. (Information du festival, Berlinale 2025).
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