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Le Festival international du court métrage de Oberhausen a dû se tenir entièrement en ligne pour une nouvelle fois en 2021. 400 films étaient au programme du festival qui a été élargi pour inclure trois nouvelles sections en compétition : La Compétition internationale en ligne et la Compétition allemande en ligne, ainsi que le Prix international MuVi pour les vidéos musicales internationales. L’ouverture du festival a eu lieu en ligne le 1er mai. En plus des films que le public pouvait voir en ligne pendant une période limitée et après avoir acheté un pass, le festival offrait aussi un grand nombre d’événements et de clips.
INTERFILM et SIGNIS ont pris en compte les nouvelles sections en compétition, en nommant, en complément du Jury œcuménique pour la Compétition internationale, un second jury pour la Compétition internationale en ligne. Comme les années précédentes, INTERFILM et SIGNIS ont aussi suivi la Compétition des films pour enfants et jeunes, pour laquelle les jurys ont décerné deux mentions.
Le prix du jury œcuménique pour un film de la compétition internationale est attribué à
© Festival Oberhausen
Un clown qui fait des grimaces dans son salon; une funambule qui veut rester s’entraîner sur son balcon; un directeur de cirque qui a froid dans sa caravane, parce qu'il n’a pas les moyens de payer sa facture de chauffage: Zoom sur le cirque / Zoom on Circus réunit les facettes sociales, politiques et esthétiques de la pandémie de manière pertinente et déchirante: le désir, voir même le besoin humain, de rire malgré la crise, la misère des travailleurs culturels et des artistes qui risquent de perdre leurs moyens de subsistance ; cet art de l'improvisation que les cirques de Zoom et Cie. réclament de nous et qui créent ainsi l'opportunité technique et humaine de réduire la distance par l’humour. Toutes nos félicitations, Dominique Margot, pour ce court-métrage si authentique et amusant !
Via Zoom (ou Skype) des artistes clowns du monde entier font partager leur art et leur vie quotidienne pendant la crise de la COVID-19. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Zoom sur le cirque :
Une mention spéciale est attribué à un autre film de la compétition internationale :
réalisé par Ngima Gelu Sherpa (Népal)
Home narre l’histoire d’un fils qui revient auprès de sa famille sur sa terre natale au chevet de son père mourant. Le fils a filmé les derniers jours de son père et notamment sa mort. Celle-ci s’inscrit simplement et naturellement, comme tant d’autres choses, dans la vie quotidienne de cette famille d’agriculteurs appauvris. Bien que cette situation soit triste, elle fait partie de la vie. Le film est pudique et garde une certaine distance, malgré une mise en scène très personnelle et emplie d’émotions. Un parallèle s’établit entre deux personnages. D’un côté une mère qui fuit les rituels religieux, vivant son deuil isolé, sans rien laisser paraître ; de l’autre, un fils qui, après avoir quitté la maison et laissé sa mère de nouveau, fera face à ses souvenirs, seul, sur une plage d’un autre continent.
Un jeune homme népalais, qui se préparait à débuter une carrière de réalisateur de cinéma en Europe, est soudainement rappelé chez lui, dans la région de l’Everest. Son père, un éleveur de bétail, comme la plupart des Sherpas avant qu’ils soient connus comme montagnards, est en train de mourir. Dans ce portrait intime, le réalisateur explore sa relation à son foyer et à ses parents et le monde de traditions et de rites qu’il croyait avoir laissé derrière lui. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Home :
Le prix du jury œcuménique pour un film de la compétition internationale online est attribué à
© Festival Oberhausen
Comment se souvenir de sa façon d'être passée ? Minnen est un documentaire fidèle qui revient sur la maladie mentale de la réalisatrice après que celle-ci ait été soignée. Les séquences d'animation permettent de présenter les pensées qui l'occupaient à cette période spécifique de vie. À l'aide d'images d'archives originales de son adolescence et d'une récente interview de ses parents, Kristin Johannessen nous montre la difficulté d'être une adolescente différente, ainsi que celle d'élever une enfant parfois incompréhensible, sans la laisser livrée à elle-même. Minnen nous raconte l'espoir d'une guérison auquel croire lorsque nous sommes confrontés à la maladie.
Souvenirs est un documentaire très personnel qui nous amène à suivre la réalisatrice alors qu’elle revient sur la maladie mentale dont elle a souffert. A travers des conversations et de vieilles photographies, des souvenirs de solitude et de peur et des pensées étranges s’entremêlent. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Minnen (Souvenirs*) :
Une mention spéciale est attribué à un autre film de la compétition internationale online :
© Festival Oberhausen
Kalsubai nous raconte l'histoire de la déesse Kalsu et sa signification pour les femmes de Bari. Le film s'appuie sur des images visuelles et acoustiques fortes dans une mise en scène qui ne cherche ni à expliquer, ni à falsifier la réalité. Les compositions semblables à des photographies et leur simplicité expressive rendent le film accessible à tous et nous invitent à réfléchir sur nos propres influences culturelles et à les interroger.
Ce film est un film ethnographique qui explore la légende de la déesse Kalsu Mahadeo Koli, dont l’histoire et l’identité continuent, encore aujourd’hui, à imprégner la conscience des femmes de la tribu. Le film raconte l’histoire de la déesse à travers des dessins qui contrastent avec des images contemporaines. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Kalsubai :
2ème mention spéciale pour un film de la compétition internationale online :
© Festival Oberhausen
Encore aujourd’hui, de nombreuses familles renferment de lourds secrets. Le court-métrage d’animation Cantec de leagan explore les tréfonds d’une famille ravagée par l’alcoolisme et la violence. Au sein d’un climat de terreur, la vie continue cependant d’exister au travers d’une mère prenant soin de son nouveau-né, le protégeant, ainsi que son grand-frère, des persécutions. L’animation rend particulièrement compte des différents états d’esprit des personnages et fait prendre conscience des difficultés que chaque famille peut connaître et doit surmonter. La bande originale, une berceuse roumaine traditionnelle, se calque parfaitement sur les images animées devant nos yeux.
Les gens se font du mal les uns aux autres, laissant des plaies durables, et ce n’est pas différent à l’intérieur des familles. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Cântec de leagan (Berceau*) :
Le jury œcuménique recommande dans la Compétition des films pour enfants et adolescents 8+ :
© Festival Oberhausen
Un garçon rend visite à son père pour le week-end dans une atmosphère d’insécurité. Puis, le long d’un chemin de pierre, un rapprochement mutuel s’effectue dans une ferme isolée, au milieu du paysage aride et impressionnant de l’Islande. La blessure du cheval Dalia marque un tournant dans la relation entre ces deux hommes. Un film qui aborde calmement le thème des adieux sous ses différents aspects.
Un jeune garçon de parents divorcés passe un week-end dans la ferme de son père. Ne sachant pas comment établir une relation avec lui, le père déroule normalement sa journée de travail en le traitant comme n’importe quel membre de la ferme. Quand ils tombent sur un cheval sérieusement blessé, ils arrivent à se rapprocher en travaillant ensemble à sortir le cheval de sa détresse. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Dalia :
Le jury œcuménique recommande dans la Compétition des films pour enfants et adolescents 14+ :
© Festival Oberhausen
Ce film parle de la recherche de l’amour en évitant les peines qui y sont associées. Nova, adolescente de 14 ans, assume la responsabilité de sa petite sœur, et entame un voyage à la découverte de ses sentiments. ‘Nova’ est un film parfaitement mis en scène avec une splendide photographie. Loin d’être superficiel, le film aborde des thèmes essentiels sans jamais verser dans le pathos, ou la gravité excessive. Un film à la fois profond et cohérent.
Quand Nova, une jeune fille de 15 ans, amène sa petite sœur Ivy pour jouer au football, avec sa mère, l’entraineur d’Ivy leur dit que Ivy ne peut pas s’entrainer tant que sa cotisation n’a pas été payée. La situation vire au conflit. Quand Nadia pose une main protectrice sur l’épaule de Nova, celle-ci est submergée par un sentiment qu’elle n’a jamais connu. (Information du Festival, Oberhausen 2021)
Les articles en ligne pour Nova :
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